Philippe Brun est un député fatigué, et patraque. Le corps a lâché après des jours de négociations avec le gouvernement pour parvenir à un accord de non-censure, deux semaines de discussions à l’Assemblée nationale sur le budget, cette commission mixte paritaire avec les sénateurs pour faire atterrir le texte ou encore ces heures de débats au sein du Parti socialiste sur l’intérêt de ne pas faire tomber le gouvernement Bayrou. Et il y a aussi eu ces dizaines de passages à la télé pour faire le service après-vente du choix socialiste, un désaccord avec les partenaires du Nouveau Front populaire
