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Mpox : cette nouvelle souche de la variole du singe qui inquiète l’OMS

Un homme recevant une dose de vaccin contre la variole du singe à Londres, le 23 juillet 2022.




L’épidémie de Mpox, aussi appelée « variole du singe », se propage sur le continent africain. A tel point que ce dimanche 4 août, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué envisager la convocation d’un comité d’experts pour déterminer s’il fallait qualifier d’urgence internationale cette nouvelle reprise épidémique. Tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué que l’agence onusienne et les Centres africains sur le contrôle et la prévention des maladies (CDC), étaient en train d’accroître leurs efforts pour interrompre la transmission du virus. »Mais il est nécessaire d’avoir davantage de financement et de soutien pour une réponse globale », a-t-il dit sur le réseau social X. « J’envisage de convoquer un comité d’urgence sur les régulations sanitaires internationales pour me conseiller sur le fait de savoir si l’épidémie de mpox doit être déclarée comme une urgence de santé publique de portée internationale », a-t-il poursuivi. Cette qualification est la plus haute alerte que l’OMS peut déclencher et c’est le chef de l’OMS qui peut la lancer sur les conseils du comité.As a deadlier strain of #mpox spreads to multiple African countries, @WHO, @AfricaCDC, local governments and partners are further scaling up the response to interrupt disease transmission. But more funding and support for a comprehensive response are needed.

I am considering…— Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) August 4, 2024Souche plus mortelleLe 11 juillet, l’OMS a mis en garde contre la menace pour la santé mondiale que représente le mpox, exprimant son inquiétude concernant une poussée épidémique d’une nouvelle souche plus mortelle du virus en République démocratique du Congo. Depuis, le Burundi, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda ont notamment annoncé avoir recensé plusieurs cas de mpox. La RDC a, elle, rapporté plus de 11 000 cas, dont 450 décès.Ce virus a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle République démocratique du Congo, avec la diffusion du sous-type Clade 1, principalement limitée depuis à des pays de l’ouest et du centre de l’Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés, par exemple en mangeant de la viande de brousse. Mais en mai 2022, les contaminations par le virus, jugée alors « extraordinaires » se sont produites dans plus de 75 pays, affectant principalement les hommes homosexuels et bisexuels.Plusieurs pays occidentaux dont la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Espagne ou encore la Suède avaient recensé des cas de variole du singe. La maladie peut être transmise par contact rapproché avec une personne infectée ou contact avec des objets qu’elle a utilisés, comme des vêtements, de la literie ou des ustensiles. Les symptômes recouvrent fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées peuvent survenir, passer par différentes phases avant de former une croûte et de tomber. Cette épidémie mondiale de « variole du singe » avait déjà conduit l’OMS, il y a deux ans, à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale en juillet 2022. L’OMS a mis fin à cet état d’alerte en mai 2023.Face à la diffusion de Mpox, une vaccination préventive avait été proposée aux groupes les plus exposés au virus, en 2022. Les vaccins antivarioliques, employés dans le cadre du programme d’éradication de la variole dans les années 1970, offrent une protection contre la Mpox. En outre, d’autres vaccins plus récents ont aussi été mis au point, dont un a été approuvé pour la prévention de la variole du singe.



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Publish date : 2024-08-05 14:36:16

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