L’Express

Barnier exhorte les partis à « dépasser » leurs « divisions » et « querelles »




« Nous sommes collectivement sur une ligne de crête ». Le Premier ministre Michel Barnier s’est pour la première fois exprimé ce mardi devant l’Assemblée nationale, en prononçant une déclaration de politique générale largement tournée vers le redressement des finances publiques.Les infos à retenir⇒ Barnier annonce « une contribution exceptionnelle » des « Français les plus fortunés »⇒ Le Premier ministre veut « réfléchir à des aménagements raisonnables » de la réforme des retraites⇒ Barnier veut « limiter » les « possibilités » d’aménagement de peines17h30Les priorités de LFI, « censurer (le) gouvernement », « destituer le président » et « le remplacer », assure PanotLa présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, a assuré ce mardi à l’occasion de la déclaration de politique générale de Michel Barnier que son groupe aurait « trois priorités » face au « chaos » laissé par Emmanuel Macron : « censurer (son) gouvernement », le « destituer » et le « remplacer ». « Vous n’avez plus aucune légitimité pour imposer votre politique de malheur », alors que « vous rampez devant l’extrême droite », et « il ne vous reste qu’à partir », a lancé Mathilde Panot dans l’hémicycle, s’adressant au président de la République, au-delà de Michel Barnier. Elle s’en est aussi prise au RN, qualifié de « larbin » pour s’être engagé à ne pas censurer le gouvernement a priori.16h45Le Pen exige face à Barnier une nouvelle loi immigration début 2025Marine Le Pen veut imposer ses conditions à Michel Barnier. La patronne des députés RN a exigé que le gouvernement présente une nouvelle loi immigration, reprenant les mesures censurées par le Conseil constitutionnel lors de l’examen de la précédente loi. »Nous vous demandons (…) de remettre à l’agenda, dès le premier trimestre 2025, une loi immigration restrictive, reprenant a minima les dispositions censurées par le Conseil constitutionnel », a-t-elle lancé au Premier ministre après sa déclaration de politique générale à l’Assemblée. Elle a placé cette demande dans les « lignes rouges » susceptibles de motiver une censure du gouvernement par son groupe.16h30Barnier exhorte les partis à « dépasser » leurs « divisions » et « querelles »A la fin de son discours de politique générale, le Premier ministre a appelé les députés à « dépasser » leurs « divisions » et « querelles » et à « agir pour l’intérêt supérieur du pays ». »Devant l’urgence de la situation, et pour l’avenir, recherchons des chemins communs ! Dégageons des compromis ! », a lancé le Premier ministre, qui ne dispose pas du soutien d’une majorité absolue des députés. « J’en appelle à toutes les formations politiques qui composent cette assemblée », « les Français méritent notre engagement », a-t-il martelé à la fin de son discours.16h25Barnier promet un programme d’engagement « volontaire » pour pousser les internes vers les déserts médicauxPour lutter contre les inégalités d’accès aux soins, le Premier ministre a promis la création d’un programme d’engagement « volontaire » pour les internes en médecine afin qu’ils partent temporairement exercer dans des déserts médicaux, avec le soutien des pouvoirs publics. »Nous allons travailler avec tous ceux qui le voudront à ce que j’appellerai un programme nouveau, un’programme Hippocrate’par lequel les internes, français et étrangers, s’engageraient volontairement, pour une période donnée et grâce à l’accompagnement de l’Etat et des collectivités, à exercer dans les territoires qui manquent le plus de médecins », a déclaré Michel Barnier, dans son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Il a promis de faire de la lutte contre les déserts médicaux « l’une des priorités » de l’exécutif. « Le temps est révolu où l’on avait la crainte de former trop de médecins. Nous allons amplifier l’effort engagé », a-t-il poursuivi.16h20Fin de vie : Barnier veut « reprendre le dialogue » avec le Parlement en début d’année 2025Michel Barnier a annoncé qu’il souhaitait « reprendre le dialogue » avec le Parlement en début d’année 2025 sur le projet de loi sur la fin de vie, dont l’examen avait été suspendu à l’Assemblée en juin par la dissolution.Pour « accompagner les personnes en fin de vie », « nous allons reprendre le dialogue avec vous, avec le Sénat, les soignants et les associations, en début d’année prochaine sur le projet de loi dont l’examen a été interrompu par la dissolution », a déclaré le Premier ministre devant les députés, lors de sa discussion de politique générale.16h17Barnier rappelle la nécessité du « respect de l’Etat de droit »Michel Barnier a rappelé devant l’Assemblée la nécessité du « respect de l’Etat de droit », après la polémique créée par les propos de son ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui avait déclaré ce week-end que l’État de droit n’était « pas intangible, ni sacré ». »La fermeté de la politique pénale, que les Français demandent, est indissociable du respect de l’État de droit et des principes d’indépendance et d’impartialité de la justice, auxquels je suis personnellement profondément et définitivement attaché », a indiqué le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale.16h15L’école « restera la priorité », mais pas « besoin de grandes réformes », dit BarnierLe Premier ministre Michel Barnier a indiqué que l’école resterait « la priorité » du gouvernement, mais sans « besoin de grandes réformes », avec l’objectif de faire « bien fonctionner » les établissements, de « renforcer l’attractivité » du métier d’enseignant et de mieux remplacer les professeurs absents. »L’école, voilà qui restera la priorité ! », a affirmé le chef du gouvernement, lors de son discours de politique générale prononcé devant l’Assemblée nationale. « J’ai confiance dans la qualité et l’engagement des enseignantes et des enseignants, et de tous les personnels de l’Education nationale. Ils doivent être partout protégés et respectés », a-t-il ajouté. Mais, a-t-il souligné, « ils ont moins, me semble-t-il, aujourd’hui besoin de grandes réformes et d’une énième refonte des programmes que du bon fonctionnement de leurs établissements ». »L’école restera la priorité », déclare @MichelBarnier.
« Les enseignantes et les enseignants ont moins besoin de grandes réformes et d’une énième refonte des programmes que du bon fonctionnement de leurs établissements. »#DirectAN #DPG pic.twitter.com/uFnGhkknBM— LCP (@LCP) October 1, 202416h13Barnier : « Nous ne maîtrisons plus de manière satisfaisante notre politique migratoire »Michel Barnier a estimé devant l’Assemblée nationale que la France « ne maîtrise plus de manière satisfaisante » sa « politique migratoire », et qu’elle n’atteint donc « plus de manière satisfaisante » son « devoir républicain d’intégration ». Promettant dans sa déclaration de politique générale d’agir avec « gravité » et « dignité », le Premier ministre a annoncé que son gouvernement proposerait « de faciliter la prolongation exceptionnelle de la rétention des étrangers en situation irrégulière, pour mieux exécuter les obligations de quitter le territoire français ».Il envisage aussi de restreindre « davantage l’octroi de visas » pour les pays qui rechignent à délivrer les laissez-passer nécessaires à l’expulsion de leurs ressortissants.16h10Barnier veut « limiter » les « possibilités » d’aménagement de peinesMichel Barnier a annoncé que son gouvernement allait proposer de « limiter » les « possibilités » d’aménagements de peines pour « que les peines soient exécutées » en prison, dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. « Il est nécessaire que les jugements soient respectés sans être transformés, que les peines soient exécutées (….). C’est pourquoi nous proposerons des peines de prison courtes et immédiatement exécutées pour certains délits » et une limitation des « possibilités de réduction ou d’aménagement de peines, a ajouté le Premier ministre.16h00Le projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole sera repris « sans délai » par le gouvernementLe projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole, qui n’avait pas pu être examiné au Sénat après avoir été adopté à l’Assemblée à cause de la dissolution, sera repris « sans délai » par le gouvernement, a annoncé Michel Barnier. »Il faut renforcer la transparence sur les marges pratiquées dans la grande distribution […] Et encourager les contrats tripartites entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs », a déclaré le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée, ajoutant vouloir « soutenir » les agriculteurs « lorsqu’ils sont frappés par les crises ».15h55Barnier propose la création d’un « nouveau livret d’épargne dédié à l’industrie »Le Premier ministre la création d’un « nouveau livret d’épargne dédié à l’industrie » pour « soutenir » la « dynamique industrielle » en France. « Notre pays doit et veut amplifier son ambition industrielle », a dit Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale devant le Parlement. « Le gouvernement encouragera une meilleure mobilisation de l’épargne des Français pour soutenir cette dynamique industrielle, par exemple à travers un nouveau livret d’épargne dédié à l’industrie. »15h50Barnier annonce une revalorisation du Smic de 2 % « dès le 1er novembre » »Nous revaloriserons le Smic de 2 % dès le 1er novembre, en anticipation de la date du 1er janvier », a annoncé le Premier ministre Michel Barnier « Il reste dans notre pays des branches professionnelles dans lesquelles les minimas sont inférieurs au Smic, ce n’est pas acceptable et cela devra faire l’objet de négociations rapides », a ajouté le chef du gouvernement.15h48Barnier assure qu’il ne tolérera « aucun accommodement sur la défense de la laïcité »Michel Barnier a énoncé ses « propres lignes rouges » sur les questions de société, assurant qu’il ne tolérerait « aucun accomodement sur la défense de la laïcité » ni « aucune remise en cause des libertés conquises au fil des ans » sur l’IVG, le mariage pour tous ou la PMA. « J’ai entendu que certains ont des lignes rouges, parfois très rouges », a ironisé le Premier ministre devant le Parlement, alors que ses partenaires ont affiché les leurs, parfois contradictoires.Il a assuré que son gouvernement n’aurait aussi « aucune tolérance à l’égard du racisme et de l’antisémitisme », du « communautarisme », et des « violences faites aux femmes ». « Nous n’accepterons aucune discrimination », a-t-il insisté.15h45Barnier redonne la main aux partenaires sociaux pour négocier sur l’assurance chômageLe Premier ministre Michel Barnier a redonné ce mardi la main aux syndicats et au patronat pour négocier « sur notre système d’indemnisation du chômage » ainsi que sur « l’emploi des seniors », enterrant du même coup la réforme de l’assurance chômage prévue par le gouvernement Attal. Les partenaires sociaux « sont les mieux placés pour apporter des solutions », a estimé le chef du gouvernement lors de sa déclaration de politique générale, demandant que cette négociation s’ouvre « dès les prochaines semaines », alors que les règles actuelles d’indemnisation des demandeurs d’emploi ont été prolongées par décret jusqu’au 31 octobre.15h40Nouvelle-Calédonie : Barnier annonce le report des élections provinciales « jusque fin 2025″Michel Barnier a annoncé que les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie seront reportées « jusque fin 2025 » et que le projet de loi constitutionnelle de dégel du corps électoral, à l’origine des émeutes qui ont enflammé l’archipel, ne « sera pas soumis au Congrès ».Le Premier ministre s’est dit désireux de s’impliquer « personnellement » dans ce dossier. « Une mission de concertation » conduite par les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, se rendra sur place « prochainement ». « Une nouvelle période doit maintenant s’ouvrir, consacrée à la reconstruction économique et sociale de la Nouvelle-Calédonie, à la recherche d’un consensus politique sur son avenir institutionnel », a-t-il encore dit.🔴🏛️ Nouvelle-Calédonie : @MichelBarnier annonce sa volonté de reporter les élections provinciales jusqu’à fin 2025. Le Parlement sera annoncé à se prononcer sur ce report. « Le projet de loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral […] ne sera pas soumis au Congrès. » pic.twitter.com/wX58n8SoGa— LCP (@LCP) October 1, 202415h38Barnier se dit « prêt à une réflexion et une action sans idéologie sur le scrutin proportionnel »Michel Barnier s’est dit « prêt à ouvrir une réflexion et une action sans idéologie sur le scrutin proportionnel » pour les élections législatives, réclamé par une partie de la classe politique, de la gauche au Rassemblement national en passant par le MoDem. »J’ai bien entendu les appels à davantage de représentativité », a assuré le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale devant le Parlement. Sans entrer dans le détail, il a relevé que ce mode de scrutin était « déjà mis en œuvre au Sénat et dans les collectivités et pratiqué, à des degrés différents d’ailleurs, chez beaucoup de nos voisins ».15h35Barnier veut « réfléchir à des aménagements raisonnables » de la réforme des retraitesMichel Barnier s’est dit ouvert à des « aménagements raisonnables et justes », en concertation avec les partenaires sociaux, sur la très décriée réforme des retraites. « Certaines limites de la loi votée le 15 avril 2023 peuvent être corrigées. Les questions des retraites progressives, de l’usure professionnelle, de l’égalité entre les femmes et les hommes face à la retraite méritent mieux que des fins de non-recevoir », a-t-il déclaré lors de sa déclaration de politique générale, en précisant vouloir « proposer aux partenaires sociaux de réfléchir à des aménagements, raisonnables et justes ».15h30″Les travaux de planification » dans le domaine de l’énergie et du climat « vont reprendre immédiatement »Michel Barnier a annoncé que les travaux de planification dans le domaine de l’énergie et du climat « vont reprendre immédiatement » sur la base des travaux déjà effectués.Cela se fera « avec les outils dont nous disposons : la Stratégie française énergie-climat, le troisième plan national d’adaptation au changement climatique, la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie », a-t-il déclaré. Ces textes sont très attendus par les acteurs du secteur et les associations de protection de l’environnement.15h25Barnier veut faire contribuer plus les « grandes entreprises réalisant des profits importants » »Une participation au redressement collectif » sera aussi demandé « aux grandes entreprises qui réalisent des profits importants », a ajouté le Premier ministre.15h22Barnier annonce « une contribution exceptionnelle » des « Français les plus fortunés »Le Premier ministre a indiqué qu’il demanderait « une participation au redressement collectif aux grandes entreprises qui réalisent des profits importants » ainsi qu' »une contribution exceptionnelle » aux « Français les plus fortunés », au nom de l' »exigence de justice fiscale ». « Nous le ferons sans remettre en cause notre compétitivité », a ajouté le chef du gouvernement, lors de son discours de politique générale prononcé devant l’Assemblée nationale, en affirmant que l’effort proviendra aux « deux tiers » de la réduction des dépenses. »Le premier remède de la dette, c’est la réduction des dépenses », affirme @MichelBarnier.
« En 2025, les deux tiers de l’effort de redressement viendra donc de la réduction des dépenses. »#DirectAN #DPG pic.twitter.com/a1XZizMCrg— LCP (@LCP) October 1, 202415h20Barnier veut ramener le déficit à 5 % du PIB en 2025, sous les 3 % en 2029″La véritable épée de Damoclès, c’est notre dette financière colossale […] qui, si l’on n’y prend garde, placera notre pays au bord du précipice », a affirmé Michel Barnier. Le Premier ministre a souhaité de ce fait « ramener le déficit à 5 % (du Produit intérieur brut, NDLR) en 2025 » et le faire revenir « sous le plafond de 3 % en 2029 », dans le respect des « engagements européens » de la France.15h15Les députés LFI brandissent des cartes d’électeurs lors du discours de BarnierLes députés LFI ont symboliquement brandi des cartes d’électeurs dans l’hémicycle, en réaction à la déclaration de politique générale du Premier ministre Michel Barnier, dont ils considèrent l’arrivée à Matignon comme un contournement du résultat des dernières élections.Des députés Insoumis ont levé leurs cartes depuis leurs sièges alors que le chef du gouvernement entamait son discours, avant que des huissiers de l’Assemblée ne leur demandent de de les ranger. Les députés du Nouveau Front populaire fustigent l’arrivée de Michel Barnier à Matignon, estimant que le poste devait revenir à une personnalité de gauche après que leur alliance est arrivée en tête des dernières élections législatives.Au début de la déclaration de politique générale de @MichelBarnier, les députés LFI brandissent leur carte d’électeur.#DirectAN #DPG pic.twitter.com/adGxcaMm4S— LCP (@LCP) October 1, 202415h10Barnier : « Faire beaucoup avec peu »Michel Barnier, qui dit a avoir « conscience de la gravité » de la situation politique, a débuté sa déclaration de politique générale en citant le général de Gaulle : « faire beaucoup avec peu », qui est « la vie quotidienne de beaucoup de nos compatriotes ». »Nous sommes collectivement sur une ligne de crête : nous devons faire beaucoup, et si nous n’arrivons pas à faire beaucoup dans tous les domaines, nous devons faire bien, et nous devons faire avec peu », a lancé le Premier ministre.15h05Un hommage à Philippine à l’Assemblée nationaleJuste avant la déclaration de politique générale du Premier ministre Michel Barnier, l’Assemblée nationale a observé une minute de silence en hommage à Philippine, jeune étudiante tuée il y a dix jours à Paris.14h30L’épreuve du feu pour Michel BarnierMichel Barnier descend ce mardi après-midi dans l’arène de l’Assemblée nationale, où, sans majorité, il va demander un « effort » pour réduire les dépenses publiques et augmenter les impôts de manière « ciblée » dans le contexte d’un dérapage du déficit.Le Premier ministre doit prononcer à partir de 15h00 sa déclaration de politique générale, qui s’apparente à un exercice d’équilibriste, entre les revendications contradictoires de ses alliés sur la fiscalité, les désaccords de ses ministres et ce budget très serré.13h40Le sénateur de l’Ardèche Mathieu Darnaud succède à Retailleau à la tête du groupe LRLe sénateur de l’Ardèche Mathieu Darnaud, proche de Gérard Larcher, a pris ce mardi la succession de Bruno Retailleau à la tête du groupe Les Républicains (LR) du Sénat. Seul candidat en lice, le parlementaire âgé de 49 ans a été élu à l’unanimité des suffrages exprimés au sein du premier groupe de la chambre haute, malgré 39 votes blancs ou nuls. A la tête de ce groupe qui compte 131 élus, il prend le relais de Bruno Retailleau, devenu ministre de l’Intérieur du gouvernement de Michel Barnier. »C’est pour moi une mission qui sera exaltante mais qui exigera à la fois de l’unité dans notre groupe et l’envie d’accompagner Michel Barnier et son gouvernement. Tout en gardant, parce que c’est important, l’indépendance de notre groupe », a réagi le nouveau chef de file de la droite sénatoriale, en promettant de « respecter les sensibilités » du groupe avec sa « marque de fabrique : la concertation et le dialogue ».12h40La « réduction de la dépense » constituera « la majeure partie des efforts » du gouvernementLa réduction de la dépense publique constituera « la majeure partie des efforts » inscrits dans le projet de budget pour 2025 attendu la semaine prochaine, mais « un effort ciblé, exceptionnel et temporaire » sur la fiscalité doit faire partie « de la solution globale », a déclaré la porte-parole du gouvernement. La réduction du déficit public « passe d’abord et avant tout par la réduction de la dépense publique » et elle « constituera la majeure partie des efforts », a expliqué Maud Bregeon lors de son premier compte-rendu du Conseil des ministres. Elle a rappelé que le Premier ministre avait « déjà eu l’occasion de dire qu’il n’est pas question de procéder à des augmentations d’impôts généralisées ».12h35Toute « remise en cause de l’Etat de droit » fait partie des « lignes rouges » de BarnierMichel Barnier a rappelé ce mardi matin en Conseil des ministres « son attachement intangible à l’Etat de droit », dont le non-respect est une « ligne rouge » pour le Premier ministre, a rapporté la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon après les déclarations du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. »Il est inenvisageable de remettre en cause (l’Etat de droit) ne serait-ce que d’un centimètre », a-t-elle dit. « C’est le cadre (que Michel Barnier) a fixé et qu’il continuera à fixer pour l’ensemble du gouvernement », a ajouté Maud Bregeon, peu après que le ministre de l’Intérieur a regretté des « faux débats ».10h25Retailleau regrette de « faux débats » sur l’Etat de droitIls ont suscité des critiques jusqu’au bloc présidentiel : le ministre de l’Intérieur a regretté ce mardi que ses propos sur l’Etat de droit aient été « instrumentalisés par de faux débats » et a estimé que l’Etat de droit était au « fondement de notre République ». Dans Le Journal du Dimanche, Bruno Retailleau avait jugé que l’Etat de droit n’était « pas intangible ni sacré », une prise de position critiquée par plusieurs personnalités, dont la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet ou l’ex-Première ministre Elisabeth Borne. « Le sujet de la protection et de la sécurité des Français est trop sérieux et trop grave pour être instrumentalisé par de faux débats », réagit ce mardi le nouveau locataire de la place Beauvau. « Il faut regarder la réalité en face, nous le devons aux Français comme l’a rappelé Michel Barnier : aujourd’hui, le droit ne protège pas suffisamment les Français », ajoute-t-il dans un communiqué, assurant également : « Bien sûr qu’il ne peut y avoir de démocratie sans Etat de droit, sans que la puissance publique ne respecte le droit et les libertés ».10h00Le NFP déposera une motion de censure « la semaine prochaine »Invité sur TF1 ce matin, Olivier Faure a confirmé que le Nouveau front populaire déposerait une motion de censure contre le gouvernement Barnier. Le premier secrétaire du Parti socialiste a dénoncé « un hold-up démocratique qui a permis à Michel Barnier, issu d’un parti qui a fait moins de 6 % aux élections législatives, d’être aujourd’hui à la tête de ce gouvernement ».09h40LR acceptera des hausses d’impôt « temporaires » en échange d’économies « massives »La droite acceptera des hausses d’impôts « temporaires, exceptionnelles et justes » en contrepartie « d’économies massives », a annoncé ce matin le chef de file des députés Les Républicains (LR) Laurent Wauquiez, qui a dénoncé un héritage « catastrophique » des précédents gouvernements. »Est-ce qu’il y a un vrai effort qui est fait sur les dépenses et est-ce que ce qui est demandé sur les impôts est temporaire, exceptionnel et juste ? Si c’est oui, on soutiendra. Si c’est non, on va contribuer » à améliorer le budget 2025, a déclaré Laurent Wauquiez sur RTL. La priorité doit « d’abord et massivement porter sur la lutte contre le gaspillage de l’argent public », a-t-il martelé, en soulignant l’intention de son groupe de « mettre sur la table des pistes pour faire 30 milliards d’économies ». »On va soutenir Michel Barnier et on va l’aider à faire une politique de changement »@laurentwauquiez dans #RTLMatin avec @ThomasSotto pic.twitter.com/QyZUbPNjBG— RTL France (@RTLFrance) October 1, 2024Face à un déficit qui pourrait dépasser 6 % du PIB cette année, loin des 3 % fixés par Bruxelles, Michel Barnier devrait annoncer dans sa déclaration de politique générale, en même temps que des réductions de dépenses, une augmentation de certains impôts sur les grosses entreprises et les plus riches.09h00La CGT met la pression à BarnierPlus de 180 manifestations sont prévues aujourd’hui en France à l’appel de la CGT, la FSU et Solidaires pour réclamer notamment l’abrogation de la réforme des retraites et une hausse des salaires, au moment où le Premier ministre va dévoiler ses priorités lors de sa déclaration de politique générale.Reçus à Matignon, les syndicats ont réclamé l’abandon de la réforme de l’assurance chômage, une nouvelle négociation sur l’emploi des seniors, l’abrogation de la réforme des retraites et une hausse des salaires. Au cours de leurs échanges avec eux, Michel Barnier s’est montré à l’écoute selon les syndicats, mais n’a pas livré ses intentions. « C’est lui qui a choisi cette date (pour son discours de politique générale, ndlr), j’espère que c’est pour mieux répondre aux revendications sociales », a relevé Sophie Binet ce mardi matin sur LCI.🗣️ »Le premier point que le Premier ministre doit annoncer cet après-midi est le fait qu’il renonce à cette réforme de l’assurance chômage » : @BinetSophie pic.twitter.com/BUuODzzeA7— LCI (@LCI) October 1, 202408h40Conseil des ministres à l’ElyséeLe discours de Michel Barnier à l’Assemblée aura été précédé ce matin par un Conseil des ministres à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, dont le compte-rendu aura lieu désormais dans des locaux de Matignon et non plus au palais présidentiel, marquant une nouvelle forme de distance entre les deux têtes de l’exécutif. Cette décision est le fruit « d’un commun accord » entre les deux têtes de l’exécutif et « illustre le nouvel équilibre institutionnel », a expliqué Matignon, qui réfute l’idée d’une « cohabitation » entre les deux hommes. Avec cette nouvelle organisation, le Premier ministre « rendra compte de son action de manière autonome ». @lexpress L’analyse de notre journaliste Eric Mandonnet sur le nouveau gouvernement Barnier. politique shorts barnier gouvernement sinformersurTiktok apprendreavectiktok ♬ original sound – L’Express – L’Express 08h30Le jour J pour Michel BarnierLe Premier ministre prononcera sa déclaration de politique générale (DPG) ce mardi à 15h00 devant l’Assemblée nationale. Le numéro deux du gouvernement, le ministre de la Justice Didier Migaud, la lira aux sénateurs au même moment. Michel Barnier devrait parler pendant environ une heure, selon son entourage, et insister sur deux exigences, « la dette financière et la dette écologique ». Pour préparer sa feuille de route, il a reçu la semaine dernière les forces syndicales et patronales. Il a aussi organisé un séminaire gouvernemental, qui visait surtout à développer un esprit d’équipe après plusieurs couacs entre ses ministres.Barnier parlera « prudemment », conformément à sa méthode du « montagnard » qui avance « pas à pas », prédit un allié, parce qu’il a « beaucoup d’adversaires tapis dans l’ombre ». De fait, le nouveau chef du gouvernement ne sollicitera pas de vote de confiance des députés, à l’instar de ses prédécesseurs Elisabeth Borne et Gabriel Attal, qui comme lui n’avaient pas de majorité absolue.




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Publish date : 2024-10-01 14:41:35

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