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Le choix de Terminator, le dernier show de Trump, les femmes marchent pour Harris

Donald Trump dans la cabine d'un camion-benne à ordures, le 30 octobre 2024 à Green Bay, dans le Wisconsin




J-2 avant le grand jour de l’élection présidentielle américaine. Kamala Harris et Donald Trump jettent, ce 3 novembre, leurs dernières forces dans une fin de campagne anxiogène pour les Etats-Unis et le reste du monde.Pour son dernier dimanche de campagne, la vice-présidente démocrate Kamala Harris retourne dans le Michigan, Etat pivot industriel au bord des Grands lacs, berceau de l’automobile et fort d’un électorat de cols-bleus à convaincre : des hommes ouvriers blancs, afro-américains ou arabo-musulmans. Le candidat républicain Donald Trump retourne, lui, dans les Etats cruciaux de Pennsylvanie, de Caroline du Nord et de Géorgie. Au fil des apparitions ces derniers jours, il a multiplié les allégations de « triches ». Pour prévenir toute répétition des violences sans précédents de l’assaut du Capitole en 2020, la capitale fédérale Washington est sous haute sécurité avec présence policière importante, ainsi que l’installation de barrières et de planches pour protéger les magasins.L’image de la semaine : Donald Trump à bord d’un camion-poubelleC’est à bord d’un camion-poubelle, arborant une chasuble orange fluo, que Donald Trump est apparu à un meeting dans l’État du Wisconsin, mercredi 30 octobre. L’ex-locataire de la Maison-Blanche a tenté d’exploiter une gaffe du président démocrate Joe Biden, lequel a qualifié les partisans de Donald Trump d »ordures ». »Qu’est-ce que vous pensez de mon camion poubelle ? », a alors lancé le candidat républicain en arrivant à son meeting. Une polémique très embarrassante pour la candidate démocrate Kamala Harris. La vice-présidente américaine a déclaré être « en désaccord profond avec toute critique fondée sur la personne pour laquelle les gens votent ».Le discours de la semaine : le réquisitoire final de Kamala HarrisÀ une semaine de ce qui pourrait être l’élection la plus indécise et tendue de l’histoire des États-Unis, la vice-présidente démocrate a délivré ce qu’elle a elle-même appelé son « réquisitoire final », mardi 29 octobre au soir. Le tout devant les colonnes illuminées de la Maison-Blanche, à l’endroit même où Donald Trump avait harangué ses partisans avant l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021.Devant 75 000 personnes et encadrée d’un dispositif de sécurité particulièrement important, Kamala Harris a réitéré le message d’unité qui a été un thème croissant de la dernière ligne droite de sa campagne. Dans cette dernière ligne droite oratoire, la démocrate a tenté de lier « les dangers que Trump pose selon elle à la démocratie […] aux angoisses quotidiennes des gens – y compris l’économie, les soins de santé et l’immigration – en reconnaissant que de nombreux électeurs pourraient ne pas être émus par les avertissements théoriques sur l’autoritarisme », résumait le Washington Post.Les soutiens de la semaine : les stars derrière Kamala HarrisD’autres soutiens à la candidate démocrate se sont déclarés dans cette dernière ligne droite. À commencer par l’ancien acteur et gouverneur républicain de Californie, Arnold Schwarzenegger. L’ex-Mister Univers autrichien s’est dit désabusé par la politique mais trop « en colère » contre Donald Trump pour rester silencieux. Soutien de Kamala Harris depuis son investiture, l’actrice Jennifer Aniston a déclaré qu’elle avait voté pour la vice-présidente et son colistier, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, dans une publication sur Instagram mardi, rapporte le quotidien The Hill. « Aujourd’hui, j’ai non seulement voté pour l’accès aux soins de santé, pour la liberté de procréer, pour l’égalité des droits, pour des écoles sûres et pour une économie équitable, mais aussi pour la SANTÉ ET LA DÉCENCE HUMAINE », a-t-elle écrit dans le message.Conviée à un meeting de Kamala Harris à Las Vegas, la chanteuse Jennifer Lopez s’est également rangée du côté démocrate, condamnant les propos insultants tenus par l’humoriste Tony Hinchcliffe lors d’un meeting de Donald Trump à propos de Porto Rico, qu’il a qualifié d' »île flottante d’ordures ». Les chanteurs Bruce Springsteen, Beyoncé, Stevie Wonder, Usher, Lizzo et Eminem ont également pris le parti de la démocrate. Tout comme le basketteur LeBron James, les acteurs George Clooney et Julia Roberts, ainsi que la présentatrice star Oprah.La marche de la semaine : les femmes à WashingtonDes milliers de femmes se sont rassemblées samedi dans les rues de Washington, brandissant des pancartes éloquentes à trois jours de l’élection présidentielle américaine, pour apporter leur soutien à Kamala Harris face à Donald Trump. 15 000 personnes étaient présentes, selon les organisateurs,La candidate démocrate a fait de la défense du droit à l’avortement un thème central de sa campagne, et c’est celui qui revient dans toutes les bouches des manifestantes qui participent à cette « marche des femmes », note l’AFP. À Washington, quelques contre-manifestants accusant Kamala Harris d’être une « tueuse de bébés » ont aussi cherché à se faire entendre, sans grand succès.L’entretien de la semaine : le regard d’un sondeur américain dans la dernière ligne droiteÀ quelques jours du vote, les sondages donnent encore Kamala Harris et Donald Trump au coude-à-coude. Cette semaine, pour L’Express, le sondeur républicain Whit Ayres, à la tête de North Star Opinion Research, a raconté les efforts des instituts pour ne pas répéter leurs erreurs et analyse la campagne des candidats.Dans une interview exclusive, il dit ce qu’il pense de la fiabilité des sondages actuels après les énormes ratés de 2016 et 2020. Et énumère les sujets qui feront la différence dans les urnes le 5 novembre. « Quand nous prédisons une élection aussi serrée, personne n’est favori. Bien sûr, les sondages peuvent de nouveau sous-estimer le vote en faveur de Donald Trump, mais nous ne le saurons qu’au moment du décompte, pas avant. »🎙️ Le podcast de la semaine : les entourages des candidatsJ.D. Vance ou Tim Walz ? L’un des deux hommes deviendra le prochain vice-président des États-Unis. Dans la campagne américaine, les deux hommes mènent un face-à-face redoutable qui pourrait faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre.Le décryptage de la semaine : les cinq scénarios de l’électionLes électeurs américains sont appelés aux urnes mardi et la seule chose certaine, c’est que le dénouement se jouera dans une poignée d’Etats indécis, les « Swing States ».Dans le reste du pays, l’élection semble jouée d’avance. Concrètement, cela signifie que la vice-présidente démocrate est quasiment certaine de remporter 226 des 538 grands électeurs et l’ancien président républicain, 219. Comme le seuil à dépasser pour l’emporter est de 270 voix au collège électoral, le camp Harris bénéficie d’un léger avantage numérique pour le moment. Mais la partie est loin d’être jouée. L’avenir des Etats-Unis est actuellement entre les mains des citoyens d’Arizona, de Caroline du Nord, de Géorgie, du Michigan, du Nevada, de la Pennsylvanie et du Wisconsin. Pour y voir plus clair, L’Express a préparé cette semaine cinq scénarios possibles pour le dénouement tant attendu de cette campagne.



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Publish date : 2024-11-03 15:21:44

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