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Le mpox n’est plus une urgence de santé internationale, annonce l’OMS

Le mpox n’est plus une urgence de santé internationale, annonce l’OMS

Le mpox, maladie infectieuse de la même famille que la variole, causée par un virus transmis à l’homme par des animaux infectés, n’est plus une urgence de santé publique internationale a annoncé le chef de l’OMS vendredi 5 septembre, faisant notamment valoir la baisse des décès et des cas.

Les chercheurs suspectent des rongeurs d’être à l’origine de cette épidémie, principalement les écureuils de forêt ou du rat de Gambie, mais le réservoir animal n’a pas encore été formellement identifié. « Il y a plus d’un an, j’ai déclaré l’urgence de santé publique de portée internationale concernant la propagation du mpox en Afrique, sur l’avis d’un comité d’urgence », mais ce jeudi 4 septembre, le comité a estimé que ce n’était plus le cas et « j’ai accepté cet avis », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse.

« Une baisse soutenue du nombre de cas et de décès »

« Cette décision est fondée sur la baisse soutenue du nombre de cas et de décès en République démocratique du Congo et dans d’autres pays touchés, notamment le Burundi, la Sierra Leone et l’Ouganda », a-t-il indiqué.

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a expliqué que les experts comprennent désormais également mieux les voies de transmission et les facteurs de risques. Par ailleurs, « la plupart des pays touchés ont développé une capacité de réponse durable », a-t-il relevé. Tedros Adhanom Ghebreyesus a toutefois averti que la levée de l’alerte « ne signifie pas que la menace a pris fin, ni que notre réponse va s’arrêter ».

Une maladie qui a traversé les frontières en 2022

Le mpox se manifeste principalement par une forte fièvre et l’apparition de lésions cutanées, dites vésicules. Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains.

Elle a deux sous-types, clade 1 et clade 2. En 2017, une nouvelle forme de la maladie a été découverte au Nigeria, où le clade 2 sévit. Touchant quasi exclusivement les populations homosexuelles masculines, le virus s’est diffusé et a muté. Le variant « clade 2b », est apparu.

C’est cette souche du virus qui a traversé les frontières en mai 2022 lorsque le clade 2b, s’est propagé à travers le monde, affectant une fois encore, principalement les populations homosexuelles masculines. Ce variant, plus contagieux, a nécessité des mesures d’isolement et des campagnes de vaccination pour contenir l’épidémie.

En août 2024, L’Express relevait que le taux de létalité était estimé à 3,6 % en RDC, mais qu’il chutait à 1,7 %, lorsque les patients sont correctement pris en charge. Lors de l’épidémie de Mpox « clade 2b » de 2022, « la quasi-totalité des morts européens étaient, de fait, des hommes au VIH mal pris en charge ».



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Publish date : 2025-09-05 15:02:00

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