Partir à l’étranger commençait à sérieusement titiller cet étudiant de l’école d’ingénieurs ESEO, à Angers (Maine-et-Loire). « Chaque fois que j’en ai eu l’occasion, c’est tombé à l’eau. D’abord à cause de la crise Covid, puis il y avait toujours quelque chose », raconte Artus. En cette 5e et dernière année, il a enfin mis les voiles. Perle cosmopoliteComment s’est-il retrouvé en Hongrie ? « Je cherchais un cursus bien en phase avec ma spécialisation en environnement et énergies renouvelables, ce que Obuda University, à Budapest, offrait. Puis j’en ai parlé autour de moi et n’ai eu que des échos positifs sur cette ville », explique Artus. Elle est, de fait, très prisée des étudiants. En termes de budget, Budapest est l’une des capitales les moins chères du continent. Côté diplômes, aucun problème de reconnaissance, la Hongrie étant membre de l’Union européenne. Quant à la vie étudiante et culturelle, la bien nommée Perle du Danube n’a à rougir devant personne. « C’est un endroit cosmopolite, plein d’énergie et de choses à découvrir », se réjouit le jeune homme. La nuit compte aussi ! Dans cette ville à l’histoire dense et à l’esprit underground marqué, les fêtes sont devenues légendaires. Artus y décèle « un vrai côté Berlin », aussi bien par son ambiance alternative que le sentiment de sécurité qui y règne. Encore faut-il connaître quelques personnes pour avoir vent des bons tuyaux. « Tout ne vient pas sur un plateau. Si l’on reste cantonné aux endroits touristiques, on passe facilement à côté des évènements intéressants », prévient-il. Pour briser la glace, quelques bribes de hongrois font clairement la différence. « D’accord, c’est une langue hyper compliquée », admet Artus. Mais il ne faut pas sous-estimer le pouvoir d’un « bonjour » ou d’un « merci » pour « montrer qu’on fait des efforts et entamer un vrai dialogue. »Les idées fusentSur le plan professionnel, aussi, Artus découvre et s’inspire. Grâce à sa colocataire américano-japonaise, il a rencontré le fondateur d’une association… française, présente ici depuis plusieurs années. « Cargonomia travaille sur les thèmes de la décroissance sous de multiples dimensions, des transports à l’alimentation. C’est un domaine dont j’ignorais à peu près tout, mais auquel tout ingénieur devrait être sensibilisé », estime-t-il. Dans son esprit germent désormais une multitude d’idées, dont celle de combiner sa passion, la mer, à son futur métier. « Je découvre différents acteurs qui cherchent à ouvrir le commerce maritime à la voile. Cela ouvre de nouvelles manières de consommer et de transporter les marchandises. Je songe de plus en plus à travailler dans ce type de projets. » Artus a donc déjà trouvé dans la capitale hongroise plus qu’il ne l’imaginait. Ne manque plus que la mer. La France championne des bac+5, et alors ?« Faire cinq ans d’études me paraissait indispensable pour accéder à de bons postes » : un bac + 5, est-ce bien utile ?« Jamais il n’y a eu autant de diplômés de master » : toutes les réponses à vos questions« La plate-forme Mon master est une amélioration incontestable »Master, mastère, MSc… Après la licence, la jungle des cursusMon Master : bien s’y prendre pour ses candidaturesCriminologie, montagne, gastronomie… ils ont choisi un master hors du communInternational : quatre façons de prendre le large après un bac +3 Études à l’étranger : un semestre à BudapestAlternance : prêt pour la course au contrat ?Mastère spécialisé : un bac+6… maintenant ou plus tard ?MBA : les « Frenchies » dans l’élite mondiale
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