Téhéran, 3 novembre 2022. "C’est parce que c’était un bassidji qu’il devait être tué ? Pourquoi l’avez-vous poursuivi ?" La question, lancée par le chef de la police de la capitale, Hossein Rahimi, s’adresse à un jeune homme en bleu de prisonnier, les yeux bandés par un masque chirurgical. "Je ne l’ai pas poursuivi", lâche-t-il en direction des micros de la presse du régime tendus au ras de son visage. "Quand vous voyez trente personnes frapper un individu seul ne devriez-vous pas prendre sa défense ? Vous deviez vous aussi vous joindre à eux…", s’impatiente l’autre. "Mais je ne me
