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EN DIRECT. Nouveau gouvernement : le PS prêt à négocier avec les macronistes et LR

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure le 31 août 2024 à Blois




Un chef de l’État face à une équation politique compliquée. Emmanuel Macron espère trouver rapidement une solution pour trouver son futur Premier ministre, deux jours après la censure du gouvernement de Michel Barnier à l’Assemblée nationale. Jeudi 5 décembre, le président de la République a assuré, lors d’une allocution télévisée, qu’il nommerait un nouveau responsable à Matignon « dans les prochains jours ». Quelle sera son identité et qui pourra composer la nouvelle équipe qui l’accompagnera ? L’incertitude demeure pour le moment sur toutes ces questions.Le nouvel « arc gouvernemental », appelé de ses vœux par Emmanuel Macron, aura besoin de trouver de nouveaux compromis à l’Assemblée nationale, profondément divisée. Ce vendredi, plusieurs responsables des Républicains, mais aussi du Parti socialiste, sont attendus à l’Élysée pour rencontrer le chef de l’État.Les infos à retenir :⇒ Emmanuel Macron assure qu’il nommera un Premier ministre « dans les prochains jours »⇒ Plusieurs responsables des Républicains et du Parti socialiste seront reçus ce vendredi à l’Élysée⇒ Olivier Faure se dit prêt à négocier avec les macronistes et LR09h5017,5 millions de téléspectateurs devant l’allocution d’Emmanuel MacronUn total de 17,5 millions de téléspectateurs ont regardé jeudi soir à 20h00 l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron sur l’ensemble des chaînes qui la diffusaient, au lendemain d’une censure historique qui a renversé le gouvernement de Michel Barnier, selon des chiffres de Médiamétrie vendredi. Cela représente 76,2% de part d’audience (PDA), ce qui signifie que plus de 7 personnes sur 10 qui étaient devant la télévision à ce moment-là regardaient cette allocution de dix minutes.09h10Le PS prêt à négocier avec les macronistes et LR sur la base « de concessions réciproques »Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure s’est dit prêt à discuter avec les macronistes et la droite sur la base « de concessions réciproques » en vue de la formation d’un nouveau gouvernement qui aurait un « contrat à durée déterminée ». Olivier Faure, qui sera reçu vendredi à 12h00 à l’Elysée, s’est dit prêt sur franceinfo à faire « des compromis sur tous les sujets », y compris les retraites, et souhaite qu’Emmanuel Macron désigne « un préfigurateur » qui organiserait cette négociation entre forces politiques avant de nommer un Premier ministre.🔴 Réforme des retraites ➡️ « Je suis prêt à discuter. On ne peut pas, si on est responsable, dire qu’on est simplement pour l’abrogation, sans dire parallèlement comment est-ce qu’on finance », dit Olivier Faure pic.twitter.com/yRlHeOnfrC— franceinfo (@franceinfo) December 6, 2024″Je suis prêt à venir discuter de tous les sujets et voir ce qu’il est possible de faire sur une durée limitée », a affirmé Olivier Faure, reconnaissant discuter déjà avec « des membres du bloc central ». « Il faut bien qu’on trouve une solution parce qu’on ne peut pas mettre le pays à l’arrêt pendant des mois », a-t-il plaidé. Olivier Faure a admis que cette négociation ne concernerait pas l’ensemble des forces du Nouveau Front populaire puisque « les Insoumis se sont auto exclus de cette discussion ». Quant à LR, « Laurent Wauquiez peut venir autour de la table mais ce que je veux, c’est des concessions réciproques », a-t-il dit.Pour faire ces compromis, Olivier Faure a évoqué « un gel » de la réforme des retraites, et non plus une abrogation immédiate, pour organiser d’abord « une conférence de financement » permettant une future abrogation. « Sur tous les sujets, nous sommes obligés à compromis parce que nous n’avons pas la majorité absolue », a-t-il plaidé. « Quand je veux 100 et que j’obtiens 50, ça s’appelle faire un pas. J’aimerais par exemple qu’on rétablisse un ISF qui rapporte plutôt 15 milliards que trois, mais on verra », a-t-il dit. « Je suis prêt à entrer en discussion. Ça ne veut pas dire que je suis prêt à dire que je suis devenu macroniste », a-t-il insisté.08h30Anne Hidalgo dénonce « une faillite collective »Le renversement du gouvernement de Michel Barnier est « une faillite collective », a jugé Anne Hidalgo ce vendredi matin sur France 2. La maire PS de Paris, qui précise ne pas viser Matignon, appelle à « sortir » de cette situation et « se mettre autour d’une table » pour résoudre la situation politique.🔴🗣️ « Je ne parlerais pas de front anti-républicain. Pour ma part, j’avais exprimé, avant cette censure, le fait qu’il fallait absolument chercher une autre solution. »@Anne_Hidalgo, maire de Paris, déplore une « faillite collective » #Les4V pic.twitter.com/LFJPVhuhQE— Telematin (@telematin) December 6, 202408h05Marine Tondelier regrette de ne pas avoir été invitée par Emmanuel MacronA rebours de la France insoumise, qui répète qu’elle ne souhaite appliquer que le programme du NFP, Marine Tondelier a dit ce matin être prête à des concessions. « Être fidèle à nos électeurs et aux causes que nous défendons, c’est aussi ne pas attendre d’avoir le luxe de pouvoir avoir les mains libres total pour faire tout ce qu’on veut, parce que ce jour n’arrivera pas tout de suite », a-t-elle reconnu ce vendredi matin sur RMC.La patronne des Écologistes a par ailleurs regretté ne pas avoir été invitée ce jour à l’Élysée par Emmanuel Macron, contrairement au PS, car « la justice sociale et l’écologie », le président « ne veut pas en parler ». « Tous les partis qui mettent en première ligne la défense des classes populaires ont été écartés du rendez-vous », a-t-elle souligné. « Tout le monde cherche des solutions sauf lui », a-t-elle soupiré à propos du président rappelant avoir demandé à être reçue la veille. « Il a forgé son propre arc républicain (mais) il n’a quand même pas beaucoup de flèches dans son arc », a-t-elle regretté puisque dans le Nouveau Front populaire, Communistes et Insoumis manquent également.07h30Des consultations à venir ce vendrediPlusieurs personnalités politiques seront reçues à l’Élysée ce vendredi, au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron. À la mi-journée, les chefs des groupes socialistes à l’Assemblée nationale et au Sénat, Boris Vallaud et Patrick Kanner, y sont attendus pour rencontrer le chef de l’État, tout comme le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. « Nous irons à l’Élysée parce que nous l’avons demandé », a assuré ce dernier sur le réseau social X. « Ceux qui pensent que le Parti socialiste est à vendre se trompent », a-t-il d’emblée mis en garde.Nous irons à l’Elysée parce que nous l’avons demandé. Mais certainement pas pour aller jouer un numéro d’embrassons nous folle ville. Ceux qui pensent que le Parti socialiste est à vendre se trompent. https://t.co/xKvcSZGzVj— Olivier Faure (@faureolivier) December 5, 2024Les dirigeants des Républicains seront aussi conviés par Emmanuel Macron plus tard dans la journée. Ce dernier débutera ses consultations par la réception de plusieurs cadres des forces du camp macroniste (Renaissance, MoDem, Horizons, Radicaux, UDI).07h10Les syndicats appellent à la « responsabilité » après la censure du gouvernement BarnierDans un communiqué publié jeudi soir, huit organisations syndicales, dont la CGT, Force ouvrière et la CFDT, « appellent le chef de l’État et l’ensemble des acteurs à faire primer l’intérêt général sur leurs intérêts individuels ou partisans de court terme », en réaction à la chute du gouvernement de Michel Barnier. « L’heure doit être à la responsabilité », enjoignent-elles, tout en alertant sur les « urgences sociales » du moment. Pour trouver des « réponses concrètes » à celles-ci, « la place et le rôle de la négociation collective doivent être renouvelés, renforcés et respectés », poursuivent-elles dans ce texte.07h05″La censure n’est pas antirépublicaine », affirme Marine Le PenDurant sa prise de parole, Emmanuel Macron a accusé le Rassemblement national et les forces du Nouveau front populaire de s’être rassemblés sous la forme d’un « front antirépublicain » pour voter la censure du gouvernement de Michel Barnier. « Petit rappel au Président Macron, censé être le garant de la Constitution : la censure n’est pas anti-républicaine, elle est prévue dans la Constitution de notre Ve République », a répondu la cheffe de file des députés RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen.Lucie Castets, mise en avant cet été par le NFP pour accéder à Matignon, s’est pour sa part dite « choquée » de la formule du chef de l’État, « quand on se souvient comment ont été élus beaucoup de députés macronistes, grâce au barrage républicain », a-t-elle taclé. Pour Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron constitue pour sa part « la cause du problème » et « s’en ira par la force des événements », a-t-il réagi sur TF1, dans la foulée de l’allocution présidentielle.07h00Emmanuel Macron appellera son futur Premier ministre à former « un gouvernement d’intérêt général »Le président de la République a assuré jeudi lors de son allocution sa volonté de réunir plusieurs forces politiques autour d’un prochain Premier ministre. « Je le chargerai de former un gouvernement d’intérêt général représentant toutes les forces politiques d’un arc de gouvernement qui puisse y participer ou, à tout le moins, qui s’engage à ne pas le censurer », a-t-il ainsi indiqué. Excluant de démissionner, comme le réclame notamment la France insoumise, Emmanuel Macron a aussi annoncé la présentation d’une loi de finances spéciale pour assurer « la continuité des services publics et de la vie du pays ».>> CE QU’IL FAUT RETENIR DE SON DISCOURS





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Publish date : 2024-12-06 08:56:52

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