Le président français Emmanuel Macron a estimé mercredi 26 mars que la Russie « montrait sa volonté de guerre » en multipliant les conditions à un cessez-le-feu, et annoncé 2 milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire à l’Ukraine, à la veille d’un sommet international convoqué à Paris pour soutenir l’Ukraine. Les dirigeants de 30 pays alliés sont attendus ce jeudi pour « finaliser » les « garanties de sécurité » à apporter à Kiev en cas d’accord de paix avec la Russie.
Les infos à retenir
⇒ Les alliés de Kiev sont réunis à Paris pour un nouveau sommet pour la paix
⇒ L’UE appelle à « maintenir la pression » sur Moscou par le biais des sanctions
⇒ La Corée du Nord a envoyé 3 000 soldats supplémentaires en Russie cette année
11h15
L’UE appelle à « maintenir la pression » sur Moscou par le biais des sanctions
Il faut « maintenir la pression » sur la Russie par le biais des sanctions prises depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022, a indiqué jeudi le président du Conseil européen, Antonio Costa, à l’ouverture à Paris d’un sommet rassemblant les alliés de Kiev.
« La meilleure manière de soutenir l’Ukraine est de rester fidèles à notre objectif de parvenir à une paix juste et durable. Cela implique de maintenir la pression sur la Russie par le biais de sanctions », a écrit sur X le chef de l’instance représentant les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne. Antonio Costa participe à ce sommet réunissant une trentaine de pays alliés de l’Ukraine.
10h45
Pas de frappes russes ni ukrainiennes contre des sites énergétiques depuis le 25 mars
Ni la Russie ni l’Ukraine n’ont mené de frappes visant des sites énergétiques depuis le 25 mars, jour où les Etats-Unis ont annoncé un accord en vue d’une trêve limitée à de telles installations, a indiqué jeudi à l’AFP un haut responsable ukrainien. « Depuis le 25 mars, nous n’avons pas vu de frappes russes directes contre le secteur de l’énergie, nous n’avons donc pas frappé là-bas » en Russie, a indiqué ce responsable s’exprimant sous couvert de l’anonymat. « Entre le 18 et le 25 mars, il y a eu huit frappes (contre des cibles énergétiques en Ukraine), deux avec des bombes aériennes et six avec des drones », a-t-il ajouté.
10h40
Le sommet des pays alliés de l’Ukraine s’ouvre à Paris
Le sommet d’une trentaine de pays alliés de l’Ukraine s’est ouvert jeudi matin à Paris avec l’ambition de finaliser des garanties de sécurité pour Kiev, autour du président français Emmanuel Macron et de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ont constaté des journalistes de l’AFP. Parmi les dirigeants des pays de l’Union européenne et de l’Otan présents figurent le Britannique Keir Starmer, l’Italienne Giorgia Meloni, l’Allemand Olaf Scholz, le Polonais Donald Tusk, le vice-président turc Cevdet Yilmaz, ainsi que le patron de l’Alliance atlantique, Mark Rutte. La réunion a commencé avec une photo de famille des dirigeants.
09h30
Le nouvel ambassadeur russe aux Etats-Unis salue une « fenêtre d’opportunité » pour les deux pays
Le nouvel ambassadeur russe aux Etats-Unis, Alexandre Dartchiev, arrivé mercredi à Washington, a salué une « fenêtre d’opportunité » pour les deux pays, en promettant d’en profiter pour contribuer à la normalisation des relations bilatérales. « Cela fait plaisir de voir que mon séjour aux Etats-Unis en tant qu’ambassadeur de Russie commence dans les conditions où une fenêtre d’opportunité s’est ouverte dans nos relations bilatérales qui frôlaient une rupture sous l’ancienne administration » américaine de Joe Biden, a-t-il déclaré, cité par l’agence officielle russe Tass, devant la presse après son atterrissage à Washington.
Depuis le premier appel officiel entre Vladimir Poutine et Donald Trump le 12 février, Russes et Américains ont dit vouloir une remise à plat de leurs relations bilatérales, un revirement soudain après des années de tensions extrêmes.
08h45
Keir Starmer dénonce les « promesses creuses » de Vladimir Poutine sur un éventuel accord de cessez-le-feu
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a dénoncé jeudi les « promesses creuses » du président russe Vladimir Poutine sur un éventuel accord de cessez-le-feu, au moment où les alliés de l’Ukraine sont réunis en France pour un sommet de la « coalition des volontaires ». « Contrairement au président (ukrainien Volodymyr) Zelensky, Poutine a montré qu’il n’était pas un acteur sérieux dans ces pourparlers de paix. Il joue avec le cessez-le-feu naval convenu en mer Noire, malgré la participation de bonne foi de toutes les parties, tout en continuant à infliger des attaques dévastatrices au peuple ukrainien. Ses promesses sont creuses », a dénoncé le dirigeant travailliste qui est attendu à Paris ce jeudi.
08h05
Pékin peut « convaincre » Moscou de rejoindre la table des négociations, selon Jean-Noël Barrot
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré jeudi à Pékin que la Chine pourrait « convaincre » la Russie de s’asseoir à la table des négociations, afin de mettre un terme la guerre en Ukraine.
Paris et Pékin « doivent se coordonner pour promouvoir une paix juste et durable en Ukraine » et « la Chine a également un rôle à jouer pour convaincre la Russie de s’asseoir à la table des négociations avec des propositions sérieuses et de bonne foi », a-t-il déclaré aux côtés de son homologue Wang Yi.
07h30
Un nouveau sommet pour la paix à Paris
Le président français Emmanuel Macron réunit ce jeudi matin à Paris les dirigeants de près de 30 pays alliés de l’Ukraine pour un nouveau sommet de la « coalition des volontaires ». Outre son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, déjà reçu mercredi soir à l’Elysée, Emmanuel Macron va accueillir notamment le Britannique Keir Starmer, l’Italienne Giorgia Meloni, l’Allemand Olaf Scholz ou encore le vice-président turc Cevdet Yilmaz. Le patron de l’Otan Mark Rutte est aussi attendu, ainsi que les dirigeants de l’Union européenne.
Sans attendre que la médiation américaine parvienne à ses fins, la plupart des pays de l’UE et des Etats de l’Otan, marginalisés par les discussions engagées par Donald Trump avec la Russie, veulent avancer sur des garanties de sécurité pour l’Ukraine.
07h00
La Corée du Nord a envoyé 3 000 soldats supplémentaires en Russie cette année, selon Séoul
La Corée du Nord a déployé 3 000 soldats supplémentaires en Russie cette année en plus des milliers déjà envoyés en soutien à l’invasion russe de l’Ukraine, a indiqué jeudi l’armée sud-coréenne, précisant que Pyongyang continuait également de fournir à Moscou des missiles, de l’artillerie et des munitions.
« On estime que 3 000 soldats supplémentaires ont été envoyés en renfort entre janvier et février », a annoncé l’état-major sud-coréen, précisant évaluer à 4 000 les militaires nord-coréens tués ou blessés sur les 11 000 déployés initialement en Russie.
Ni Moscou ni Pyongyang n’ont confirmé ni infirmé à ce jour la présence de militaires nord-coréens en Russie.
06h45
Pour Volodymyr Zelensky, Vladimir Poutine « a peur de l’unité de l’Europe »
Vladimir Poutine « a peur de l’unité de l’Europe et des Etats-Unis » a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lors d’un entretien sur France 2 avec plusieurs chaînes européennes. Selon lui, « l’objectif principal est de diviser et d’affaiblir l’unité » des Européens. « Il essaie de frapper l’Europe de l’intérieur, et il a réussi en partie via les positions de la Hongrie » dont le gouvernement bloque parfois les sanctions contre la Russie, a-t-il fait valoir, ajoutant que l’Ukraine, « en se défendant, défend l’Europe ».
Il a également regretté que Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Donald Trump pour le Moyen Orient et désormais aussi en charge de l’Ukraine, « cite assez souvent le narratif du Kremlin ». Enfin, il a demandé à « obtenir les actifs qui ont été gelés », afin de « les dépenser rapidement pour des armements ».
🔴 Volodymyr Zelensky : « Je considère malheureusement que très souvent, l’Amérique se trouve sous l’influence du narratif russe »
Le président ukrainien s’exprimait ce mercredi soir sur francetv. pic.twitter.com/eQSpHOwjbH
— franceinfo (@franceinfo) March 26, 2025
06h30
Washington examinera les conditions russes, dit Marco Rubio
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, en déplacement en Jamaïque, a reconnu mercredi que parvenir à un accord de paix entre Moscou et Kiev « ne sera pas simple » et « prendra du temps », nuançant l’optimisme manifesté depuis des semaines par le président Donald Trump.
Il a également déclaré que les Etats-Unis examineraient les demandes de la Russie en vue du cessez-le-feu avec l’Ukraine en mer Noire. « Evidemment, après les réunions, dans le cadre de leur communiqué, les Russes détaillent un certain nombre de conditions qu’ils veulent voir remplies pour y parvenir », a-t-il indiqué. « Nous allons donc les évaluer, certaines de ces conditions incluent des sanctions qui ne sont pas les nôtres. Elles appartiennent à l’Union européenne », a-t-il dit.
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Publish date : 2025-03-27 10:21:00
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