Nouvelle mission accomplie pour 007 : celle d’esquiver la menace de sanctions tarifaires américaines sur la saga cinématographique, inspirée des romans d’Ian Fleming. « James Bond n’a rien à craindre » a assuré Donald Trump, lors d’une conférence de presse jeudi 8 mai détaillant le nouvel accord commercial entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
Hollywood et les studios étrangers s’inquiètent des répercussions d’une taxation à 100 % des films réalisés à l’étranger voulue par Donald Trump, les productions américaines collaborant étroitement avec les Britanniques ou les Canadiens. La mesure pourrait avoir comme conséquence d’augmenter les coûts de production et de réduire le nombre de longs métrages en salle.
Mais la franchise 007, basée en Angleterre dans les studios Pinewood, et dont le géant américain Amazon a récemment racheté le contrôle créatif, pourrait faire figure d’exception. « Comme vous le savez, nous imposons des droits de douane sur les films, les cinéastes pour attirer nos réalisateurs, car beaucoup d’entre eux ont quitté le pays », a justifié Donald Trump, mais « James Bond n’a rien à craindre, je peux vous le dire ».
Rachat par Amazon
L’occasion pour le milliardaire américain de rappeler sa proximité avec Sean Connery, premier acteur à avoir incarné 007 à l’écran. « Vous savez, Sean Connery était un ami à moi. C’est grâce à lui que j’ai obtenu mon permis de construire à Aberdeen, en Écosse. Il a dit : ‘Laissez ce satané type construire ses terrains de golf !’ C’était un type formidable, Sean Connery », rapporte le magazine Variety.
Ces annonces ont suscité la confusion du monde du cinéma : quelles étapes – la préproduction, le tournage, ou la postproduction – seront concernées par ces taxes ? Les plateformes de vidéo à la demande (Netflix, Disney…) vont-elles être incluses dans la mesure ?
« À qui allez-vous imposer ces droits de douane ? La production ? Le studio ? De quoi parlez-vous ?… Tout cela fait partie de notre métier […] Ne nous empêchez pas d’aller tourner à l’étranger, car vous nous limiteriez », a critiqué la célèbre présentatrice Whoopi Goldberg. Cherchant à rassurer, la Maison-Blanche a indiqué par la voix d’un de ses porte-parole que « l’administration étudiait toutes les options pour mettre en œuvre la directive du président Trump », et que rien n’était encore tranché.
Source link : https://www.lexpress.fr/monde/amerique/taxes-sur-les-films-non-americains-james-bond-na-rien-a-craindre-rassure-donald-trump-PYSZISGYCBB2FGCMTVSVCS7RLE/
Author :
Publish date : 2025-05-10 11:51:00
Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.