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Gaza : Benyamin Netanyahou annonce la mort de quatre soldats israéliens

Gaza : Benyamin Netanyahou annonce la mort de quatre soldats israéliens

La France est « déterminée » à reconnaître un Etat de Palestine, a réaffirmé ce vendredi 6 juin le chef de la diplomatie française. Jean-Noël Barrot a cependant précisé que la France n’officialiserait pas seule une reconnaissance. L’objectif est « d’entraîner avec nous un certain nombre de pays, et d’entraîner aussi toutes les parties prenantes, et notamment l’Autorité palestinienne, les pays arabes », a-t-il déclaré.

Sur le front, le Hamas s’est dit prêt jeudi soir à entamer un nouveau cycle de discussions, « sérieuses », en vue de parvenir à un accord de trêve à Gaza. En parallèle, Israël a menacé de continuer à frapper Beyrouth si le Liban ne désarme pas le Hezbollah, au lendemain d’une série de frappes israéliennes qui ont visé le mouvement soutenu par l’Iran dans la banlieue sud de la capitale libanaise.

Les infos à retenir

⇒ Benyamin Netanyahou annonce la mort de quatre soldats israéliens dans la bande de Gaza

⇒ Blocage de l’aide humanitaire à Gaza : une enquête ouverte en France pour complicité de génocide

⇒ Israël menace de continuer à viser Beyrouth si le Hezbollah n’est pas désarmé

Benyamin Netanyahou annonce la mort de quatre soldats israéliens dans la bande de Gaza

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a annoncé ce vendredi la mort de quatre soldats dans la bande de Gaza, tués selon des correspondants militaires israéliens dans l’explosion d’un bâtiment piégé à Khan Younès, ville du sud du territoire palestinien.

Benyamin Netanyahou a exprimé ses condoléances « aux familles de nos quatre héros tombés à Gaza dans la lutte pour vaincre le Hamas et ramener nos otages », selon un communiqué de son bureau.

Blocage de l’aide humanitaire à Gaza : une enquête ouverte en France pour complicité de génocide

Le parquet national antiterroriste a ouvert une information judiciaire pour complicité de génocide, incitation au génocide et complicité de crimes contre l’humanité contre des Franco-Israéliens soupçonnés d’avoir participé à des actions de blocage de l’aide humanitaire à Gaza entre janvier et mai 2024, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.

L’ouverture de cette enquête fait suite à une plainte déposée en novembre 2024 par l’Union juive française pour la paix (UFJP) et une victime franco-palestinienne qui dénonçait « l’organisation, la participation et l’appel à participer à des actions concrètes de blocage de l’aide humanitaire à destination du territoire occupé de Gaza, notamment en empêchant physiquement le passage des camions aux postes frontières contrôlés par l’armée israélienne ».

La France ne reconnaîtra pas seule l’Etat de Palestine

Interrogé ce vendredi par RTL sur la question de savoir si la France reconnaîtra un Etat de Palestine, Jean-Noël Barrot a réaffirmé : « Nous sommes déterminés à le faire ». Selon le ministre des Affaires étrangères, l’objectif est « d’entraîner avec nous un certain nombre de pays, et d’entraîner aussi toutes les parties prenantes, et notamment l’Autorité palestinienne, les pays arabes ».

Gaza : la France « déterminée » à reconnaître un État palestinien@jnbarrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, invité de @ThomasSotto dans #RTLMatin pic.twitter.com/ClADVYwUIH

— RTL France (@RTLFrance) June 6, 2025

Il a toutefois laissé entendre que la France n’officialiserait pas seule une telle reconnaissance. « La France aurait pu prendre une décision à portée symbolique. Ce n’est pas le choix que nous avons retenu parce que nous avons une responsabilité particulière, c’est la France, c’est un membre permanent du Conseil de sécurité », a affirmé le chef de la diplomatie française. « Si nous le faisons, c’est pour changer les choses et faire en sorte que l’existence de cet Etat de Palestine devienne plus crédible, plus possible », a-t-il ajouté.

Sanctions contre des juges de la CPI : Israël applaudit, l’UE « avec force » derrière la juridiction internationale

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a remercié sur X ce vendredi Donald Trump et son administration pour avoir imposé des sanctions contre quatre juges de la Cour pénale internationale (CPI). « Merci au président Trump et au secrétaire d’État Rubio d’avoir imposé des sanctions contre les juges politisés de la CPI. Vous avez défendu à juste titre le droit d’Israël, des États-Unis et de toutes les démocraties à se défendre contre le terrorisme sauvage », a écrit le dirigeant israélien sur X.

Deux des magistrates visées par les sanctions, Reine Alapini Gansou et Beti Hohler, avaient autorisé la CPI à émettre des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahou et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant. Les juges avaient estimé qu’il y avait des « motifs raisonnables » de soupçonner les deux hommes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans la guerre à Gaza.

L’Union européenne de son côté soutient « avec force » la CPI, a affirmé ce vendredi Antonio Costa, président du Conseil européen. L’ONU a demandé le retrait des sanctions américaines.

Israël menace de continuer à viser Beyrouth si le Hezbollah n’est pas désarmé

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré ce vendredi 6 juin dans un communiqué que l’armée continuerait de frapper Beyrouth si le Liban ne désarmait pas le Hezbollah. Ce jeudi soir, une série de frappes israéliennes ont visé des sites souterrains de drones du mouvement pro-iranien dans la banlieue sud de la capitale libanaise.

Le président libanais, Joseph Aoun, a condamné ce jeudi 5 juin les frappes israéliennes sur le territoire libanais, dénonçant « une violation flagrante » de l’accord de trêve entré en vigueur le 27 novembre dernier. C’est la quatrième fois que l’Etat hébreu cible la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, depuis le cessez-le-feu avec le mouvement islamiste.

Le Hamas prêt à reprendre des discussions pour une trêve

Le Hamas est prêt à entamer un nouveau cycle de discussions, « sérieuses », en vue de parvenir à un accord de trêve à Gaza, a déclaré le négociateur en chef du mouvement islamiste palestinien, Khalil al-Hayya, dans un message vidéo diffusé jeudi soir. « Nous réaffirmons être disposés à un nouveau cycle de négociations, sérieuses, en vue de parvenir à un accord de cessez-le-feu permanent », affirme-t-il dans cet enregistrement, indiquant que les contacts « avec les médiateurs et autres parties continuent » en ce sens.

Israël et le Hamas se sont mutuellement accusés ces derniers jours d’avoir fait capoter une proposition de l’envoyé spécial de Donald Trump pour le Moyen-orient, Steve Witkoff, en y proposant des modifications inacceptables. Khalif al-Hayya a affirmé que le Hamas n’avait « pas rejeté » la dernière proposition Witkoff mais a insisté sur les exigences de son mouvement. Le Hamas, a-t-il dit, veut une « garantie réelle » des Américains pour empêcher qu’Israël reprenne les combats après que le mouvement aura libéré des otages, un retour de l’armée israélienne sur les lignes où elle s’était retirée pendant la trêve de deux mois (de mi-janvier à mi-mars) avant qu’elle ne reprenne son offensive, et la fin du « mécanisme militarisé » de distribution de l’aide humanitaire mis en place par Israël avec le soutien de Etats-Unis via une société privée.





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Publish date : 2025-06-06 15:38:00

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