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Trump Towers, l’histoire secrète d’une malédiction : fiascos, mensonges et gangsters russes

Trump Towers, l’histoire secrète d’une malédiction : fiascos, mensonges et gangsters russes


Il n’est jamais trop tôt pour se célébrer. Ça fait venir le succès, nourrit la légende. Le champagne hors de prix et l’extravagance du moment se chargeront, s’il le faut, d’embellir l’histoire. Nous sommes en 1987, aux alentours de Noël. Ce soir-là, tout le gratin de New York s’est donné rendez-vous au pied de la Trump Tower de Manhattan pour fêter la sortie de The Art of the Deal, l’ouvrage du maître des lieux. Combien sont-ils agglutinés dans le légendaire atrium en marbre rose ? Mille ? Deux mille ? Selon le principe de « l’hyperbole véridique » conceptualisé par Donald Trump dans son livre, « les gens veulent croire en ce qui est le plus formidable, le plus génial et le plus spectaculaire ». Va pour deux mille. Il faut bien ça pour fêter le « king » du moment. Le roi de la fête, assurément, mais aussi celui qui a rénové en un temps record la mythique patinoire Wollman de Central Park et lancé plusieurs projets pharaoniques à Atlantic City, dans l’Etat voisin du New Jersey, au début des années 1980.

Soudain, la soirée prend une dimension olympienne. Depuis le centre de l’arène où sont réunis les invités, les regards convergent vers la rambarde du deuxième étage : l’hôte s’apprête à tenir un discours. Qu’a-t-il dit ? Est-ce important ? De l’acteur Michael Douglas alors à l’affiche de Wall Street au tonitruant promoteur de boxe Don King, tous se souviendront que la star, ce jour-là, répondait au nom de Donald Trump. « Si je devais citer un tournant chez Donald, je parlerais de cette soirée, se remémore Barbara Res, ingénieure responsable du chantier de la Trump Tower de Manhattan dans les années 1980, avant de devenir vice-présidente exécutive chargée de la construction au sein de la Trump Organization. Tous ces regards braqués sur lui, le triomphe qu’on lui a fait… Cela a vraiment scellé son sentiment de supériorité. Ensuite, comme un addict, il en a voulu toujours plus. »

Le yacht « Trump Princess » du milliardaire américain Donald Trump est amarré à Antibes, sur la Côte d’Azur, le 29 janvier 1991. Le Kingdom 5KR est un superyacht de 85,65 mètres (281 pieds), initialement construit sous le nom de « Nabila » pour le milliardaire saoudien Adnan Khashoggi.

Ici, une compagnie aérienne baptisée « Trump Shuttle ». Là, un yacht. Et pourquoi pas le Plaza Hotel de New York ? Année après année, le businessman va s’employer à ce que personne, en Amérique et ailleurs, ne puisse ignorer son empreinte. De la Floride au Canada, en passant par le Mexique, l’Inde ou encore l’Azerbaïdjan, Donald Trump n’en finit plus d’annoncer de faramineux projets immobiliers… Vingt ans plus tard, sa compagnie aérienne a disparu dans les limbes. Son yacht, le Trump Princess, a été revendu à perte et le Plaza Hotel ne lui appartient plus. Toutes ses activités à Atlantic City se sont évaporées, emportant avec elles des milliers d’emplois. Quant à ses Trump Towers, désormais disséminées dans le monde entier, bon nombre d’entre elles ont tutoyé le scandale. Chiffres gonflés, partenaires sulfureux, faillites en série : Donald Trump serait-il maudit ? Ou plutôt rattrapé par ses propres vices ? Entre culte de la grandeur, mensonges et mépris des règles, la malédiction des Trump Towers n’a rien de surnaturel. C’est une signature.

Les facéties de John Barron, les bobards de Trump

« Ecoute ça », aurait un jour lancé Donald Trump à Barbara Res en portant le combiné à son oreille. Au bout du fil, un journaliste auprès duquel le magnat se fait passer pour un certain John Barron, un prétendu nouvel arrivant au sein de la Trump Organization. Le voilà déballant toutes sortes d’histoires : des exploits du boss au succès de la Trump Tower, jusqu’à la rumeur selon laquelle la princesse Diana envisagerait d’acheter un appartement dans la tour… « Le plus fou, c’est que ses mensonges n’étaient même pas nécessaires, se souvient Barbara Res, qui raconte cet épisode dans son ouvrage Tower of Lies. Mais il était obsédé par l’idée d’être le meilleur, le plus grand, le plus tout. Donald avait toujours eu une tendance à embellir la réalité, mais là, il était devenu inarrêtable… Et bien sûr, personne ne le contredisait puisqu’il a progressivement resserré son cercle autour de sa famille et de yes-men, pour beaucoup incompétents. J’étais l’une des dernières à lui tenir tête, et j’ai fini par partir, en 1998. »

Il était obsédé par l’idée d’être le meilleur, le plus grand, le plus tout. Donald avait toujours eu une tendance à embellir la réalité, mais là, il était devenu inarrêtable…

Barbara Res

En 2005, Donald Trump lance son tout premier projet de Trump Tower dans le golfe du Mexique. Un luxueux édifice à 220 millions de dollars si spectaculaire qu’il redéfinira, promet-on dans un communiqué, la skyline de la ville de Tampa et les attentes du marché du luxe. Et bien entendu, il s’agira du « plus haut » immeuble résidentiel de la côte ouest de la Floride, avec 190 appartements pour des prix allant de 700 000 dollars à plus de 5,5 millions. Une affaire, à en croire Donald Trump, qui assure à la presse qu’il aurait bien voulu muscler sa participation, « substantielle », si le projet ne se vendait pas déjà si bien… Mais la construction prend du retard, le terrain donne du fil à retordre. Les coûts commencent à exploser et, à l’aube de la crise des subprimes, le marché immobilier se refroidit dangereusement. Soudain, les premiers acheteurs découvrent l’impensable au détour d’une plainte déposée en 2007 par le milliardaire contre son partenaire, la société SimDag, qui, désargentée, a cessé de lui verser les sommes prévues par leur accord : le magnat n’a en fait jamais investi un dollar dans l’affaire, comme il l’avait laissé entendre. Il n’a fait que vendre l’usage de son nom contre des royalties via un « accord de licence ». Ni une, ni deux, plusieurs dizaines d’acheteurs attaquent à leur tour en 2009, estimant avoir été leurrés sur la viabilité du projet. La défense du milliardaire ? Pourquoi se défendre ? Après tout, il n’était pas « responsable du développement », dira-t-il au Wall Street Journal

Un jour, le voilà qui détient une « participation substantielle » dans l’affaire. Un autre, il ne faisait que prêter son nom. Comme souvent avec Donald Trump, la vérité se situe quelque part entre les deux. Selon le média d’investigation américain ProPublica, l’accord conclu avec la société SimDag donnait à Donald Trump des « droits d’examen et d’approbation » pour la quasi-totalité des aspects du projet. Mieux : tous étaient soumis à la « confirmation écrite qu’ils se conforment aux normes Trump ». Le projet fait faillite en 2008. La tour n’a jamais été construite. Les acheteurs ayant entamé des poursuites ont, pour certains, attendu des années avant d’être remboursés. Tous n’ont pas récupéré leur mise. Donald Trump, quant à lui, a tout de même touché 1,8 million de dollars de frais de licence.

Le coup de pouce The Apprentice

Pour comprendre en quoi l’affaire tient davantage du symptôme que du cafouillage isolé, il faut remonter aux années 1990. A cette époque, Donald Trump enchaîne les déconvenues, comme à Atlantic City où, coup sur coup, plusieurs de ses propriétés vont être placées en faillite – d’après le New York Times, l’homme d’affaires aurait perdu plus d’un milliard de dollars entre 1985 et 1994. Il lui faut alors rebondir. Les banques n’aiment pas la loi des séries.

Elle a remodelé et ressuscité l’image du Donald des années 1980, en y ajoutant le vernis du PDG à succès.

Barbara Res

Mais qui, en Amérique, n’a pas vu The Apprentice, l’émission phare de télé-réalité dans laquelle Donald Trump juge des candidats sur leurs compétences en affaires ? « Elle a remodelé et ressuscité l’image du Donald des années 1980, en y ajoutant le vernis du PDG à succès. Mais c’était faux, écrit Barbara Res dans Tower of Lies. A ce moment-là, Trump avait échoué dans tant d’entreprises, avait été sauvé de la faillite personnelle, que beaucoup de ses « deals » n’étaient en fait que des contrats de licence d’exploitation de son nom. The Apprentice a recouvert Donald d’une nouvelle couche de peinture. »

Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, à Washington, le 16 juillet 2025 Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, à Washington, le 16 juillet 2025

Tampa, Fort Lauderdale, Baja, Waikiki… La stratégie des accords de licence va fonctionner à plein régime. Mais, bien souvent, avec une bonne dose de flou sur son implication réelle. Qu’importe : en cas de poursuites en justice par des acheteurs en colère – ce qui s’est produit dans les quatre cas présents –, la parade est toute trouvée : il n’avait aucune participation dans le projet. Gagnant sur le plan judiciaire… mais régulièrement perdant sur le plan commercial. On ne peut pas indéfiniment miser sur « l’hyperbole véridique » quand frappe une crise immobilière ou des soucis de financement. La tour de Fort Lauderdale n’a finalement pas vu le jour sous la marque Trump. Celle de Baja, au Mexique, n’a jamais été construite.

Mais un échec est souvent la somme de plusieurs facteurs ou, dans le cas du milliardaire, d’arrangements avec la vérité. Comme l’a documenté ProPublica, l’organisation Trump n’a pas seulement masqué sa participation réelle dans plusieurs projets. Elle a aussi gonflé les chiffres des ventes dans bon nombre d’entre eux. En 2009, les appartements de la Trump Tower de Toronto étaient soi-disant « pratiquement épuisés ». En réalité, seuls 25 % d’entre eux avaient trouvé preneur. L’immeuble a été placé en faillite quelques années plus tard. Pour la Trump Tower de Soho, à New York, ce devait être 60 % en 2008. C’était quatre fois moins. Le propriétaire de l’immeuble a mis fin au contrat qui le liait à Trump. Quant à la tour de Tampa, prétendument sold out, les ventes n’ont en fait jamais décollé suffisamment.

Et si l’organisation Trump avait enfin mis de côté ses mauvaises habitudes ? Après tout, en 2025, le site de la Trump Organization affiche désormais, pour chaque développement, une discrète mention légale précisant s’il s’agit ou non d’un simple accord de licence.

A ce jour, c’est le cas d’au moins douze immeubles, d’après notre décompte, parmi lesquels la Trump Tower de Punta del Este (Uruguay), lancée en 2012. Piscine, transats avec vue sur la mer et, en prime, 80 % des appartements déjà vendus précise le site de l’entreprise dont les visuels publiés feraient saliver n’importe quel vacancier. Mais reflètent-ils la réalité ? Absolument, certifie le développeur du projet, Juan Josè Cugliandolo, joignant une jolie photo de l’extérieur du bâtiment. Pas tout à fait, nuance – là aussi, photos à l’appui – l’un des agents immobiliers sollicités par L’Express qui a souhaité conserver l’anonymat. « L’été dernier, ils n’avaient toujours pas terminé la piscine », assure-t-il. Les visuels étaient pourtant déjà en ligne, d’après les archives web disponibles. « La Trump Tower de Punta del Este a été un fiasco. Sa construction a pris beaucoup de temps. Il reste encore des appartements à vendre. Les équipements viennent tout juste d’être achevés. » Les habitudes ont la vie dure.

Les mémos de moins d’une page

Ce devait être le « bébé » d’Ivanka Trump. Avec le Trump Ocean Club, l’un des premiers grands projets internationaux de la Trump Organization, lancé au Panama en 2011, l’héritière allait faire ses armes, découvrir les ficelles du métier. Qui aurait pu imaginer, tandis que la jeune tête blonde vantait à longueur de spots publicitaires les mérites du spa et le luxe des équipements, que deux enquêtes publiées coup sur coup par l’ONG anticorruption Global Witness et Reuters-NBC News révéleraient en 2017 les sombres dessous du projet : un millefeuille de sociétés-écrans et d’argent sale lié à des gangsters russes et aux cartels de drogue.

Les mémos, même sur des questions complexes, devaient faire moins d’une page, avec des paragraphes distincts et séparés, et des phrases courtes

Barbara Res

L’histoire de ce naufrage tient largement au témoignage fracassant d’Alexandre Ventura Nogueira, courtier immobilier selon lequel certains de ses clients étaient liés à des réseaux criminels. Entre autres, l’homme affirme avoir vendu des appartements à David Murcia Guzmán, un entrepreneur colombien condamné par un tribunal fédéral américain pour blanchiment d’argent au profit des cartels de la drogue. Des noms comme celui d’Arkady Vodovozov, reconnu coupable d’enlèvement en Israël, et de Stanislav Kavalenka, un temps accusé au Canada d’avoir contraint des femmes à se prostituer, sont également cités. Pis : selon lui, les appartements étaient achetés et vendus via des sociétés-écrans qu’il créait en série pour environ 1 000 dollars chacune : « Personne ne m’a jamais posé la question. Les banques ne l’ont pas fait. Le promoteur ne l’a pas fait, et la Trump Organization non plus. Personne n’a demandé : « Qui sont les clients, d’où vient l’argent ? » Non, personne n’a posé la question. »

Négligence ou silence complice ? Dans son ouvrage, Barbara Res se souvient d’un Donald Trump qui saisissait vite les choses qui l’intéressaient, mais ne voulait jamais connaître les détails, « même quand ils étaient essentiels ». « Les mémos, même sur des questions complexes, devaient faire moins d’une page, avec des paragraphes distincts et séparés, et des phrases courtes. Même là, il ne les lisait pas toujours. » Auprès de L’Express, Barbara Res complète : « Il ne nous laissait jamais terminer nos phrases sans nous interrompre. Et si nous répétions, il s’agaçait. Le pire, c’était qu’en cas de problème il remettait la faute sur les autres. » La défense de l’organisation sur le dossier panaméen ? Elle n’était « pas le propriétaire, le développeur ou le vendeur du projet ». Rideau.

La parade est d’autant plus efficace que, comme le note Casey Michel, journaliste d’investigation à la tête du programme anti-kleptocratie de la Human Rights Foundation, « les sociétés immobilières américaines n’étant soumises à aucune obligation de transparence depuis des décennies, chaque entreprise a pu vendre à des blanchisseurs d’argent sans poser de questions, en particulier les sociétés immobilières de luxe telles que la Trump Organization ».

La Trump Tower, siège de la Trump Organization, à New York le 16 août 2017La Trump Tower, siège de la Trump Organization, à New York le 16 août 2017

Reste que, comme le relève Patrick Alley, administrateur non exécutif et cofondateur de Global Witness, auteur de Very Bad People et de Terrible Humans, « la diligence raisonnable aurait voulu qu’ils s’inquiètent du profil de leurs acheteurs et de la provenance de l’argent. Soit ils ne l’ont vraiment pas fait, et c’est un red flag majeur sur les méthodes de la Trump Organization. Soit ils l’ont fait, et mal, et c’est aussi un problème. » Surtout dans un pays, le Panama, connu pour ses réseaux de corruption tentaculaires… « Mais c’est commode de ne pas chercher, renchérit l’expert. Si on ne sait rien, on ne peut rien dire… Alors on peut profiter paisiblement des frais de gestion et de tout ce qui se rapporte au projet. Cela m’a toujours surpris que la Trump Organization s’en soit sortie sans problème juridique majeur. » Quelle qu’en soit la cause, le projet a pourtant fini par rejoindre la longue liste des fiascos signés Trump.

En 2018, après des années de tensions entre la Trump Organization et le nouveau propriétaire majoritaire du bâtiment, l’homme d’affaires chypriote Orestes Fintiklis, Donald Trump a été expulsé avec fracas de la gestion du projet. Le complexe a depuis été rebaptisé JW Marriott Panama.

« Il ne pense pas que les règles s’appliquent à lui »

Plusieurs autres projets estampillés Trump ont été au cœur d’affaires troubles. Pour une tour située en Azerbaïdjan, la Trump Organization se serait associée, selon le New Yorker, à des oligarques corrompus, eux-mêmes vraisemblablement liés à des proches des Gardiens de la révolution islamique, en Iran. A Toronto, au Canada, une enquête du Financial Times a également dévoilé des preuves de liens financiers entre le partenaire commercial de Trump, Alex Shnaider, et les plus hautes sphères du Kremlin…

Je ne pourrai jamais le prouver, mais j’avais l’impression d’être entouré de parrains de la mafia.

Al Leong

Donald Trump et le respect des règles ? Une histoire d’amour contrariée… et documentée. Dans son livre, Barbara Res décrit un homme qui ne « pense pas que les règles s’appliquent à lui » et pour qui une amende, même élevée, paraît peu de chose « comparé à ce qu’il a gagné en trichant ». Souvent, écrit-elle, l’homme demandait quelque chose sur un projet qui n’était pas réalisable. « Tu ne peux pas faire ça, lui répondait-elle, c’est la loi. » Réponse de l’intéressé : « Bien sûr que je peux le faire. C’est juste que tu ne peux pas le faire. »

Image toxique

Certaines fréquentations ont toutefois coûté quelques deals au milliardaire. Pas officiellement, évidemment. Pas quand le grand patron est désormais le président des Etats-Unis. Mais tout de même, le timing est parfois joueur. En janvier 2017, le bruit court que la Trump Organization et son partenaire géorgien Silk Road Group ont mis fin au projet de Trump Tower lancé à Batoumi pour prévenir d’éventuels conflits d’intérêts – depuis sa rupture avec la Russie, la Géorgie aspire notamment à se rapprocher de l’Otan. Mais une enquête édifiante menée par le New Yorker jette une lumière crue sur les dessous de l’affaire. En réalité, celle-ci était jalonnée de « pratiques financières peu orthodoxes » impliquant un oligarque kazakh ayant des liens avec Vladimir Poutine. Mieux : le titre américain décrit un montage de sociétés-écrans, tandis que Silk Road Group, le développeur, était financé par BTA Bank, citée dans un scandale de blanchiment. Au Brésil, l’Organisation Trump s’est aussi retirée d’un projet de tour juste avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, quelques semaines après qu’un procureur fédéral avait ouvert une enquête criminelle concernant, entre autres, l’édifice. Donald Trump aurait-il senti le vent tourner ?

Mais le président-magnat n’a, au fond, besoin de l’aide de personne pour se saborder. Ces dernières années, particulièrement au cours de son premier mandat, plusieurs immeubles ont fini par retirer le fameux patronyme de leurs façades. En cause, notamment : la toxicité croissante de l’image de marque du personnage… Mais pour un deal perdu, combien de retrouvés ? Tandis que les ONG anticorruption voient rouge face aux flagrants conflits d’intérêts causés par la double casquette du président-magnat, la Trump Organization, elle, continue de conclure de juteux accords sous la houlette de ses deux fils. Dernier projet en date : une future Trump Tower à Dubaï, « fièrement » annoncée en avril en partenariat avec Dar Global, filiale internationale du géant saoudien Dar Al Arkan. Ce dernier entretient, accessoirement, des relations institutionnelles fortes avec l’Etat saoudien. Champagne ?

*Sollicitée, la Trump Organization n’a pas répondu.



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Author : Alix L’Hospital

Publish date : 2025-07-24 16:00:00

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