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Reconnaissance de l’Etat palestinien par la France : les réactions

Reconnaissance de l’Etat palestinien par la France : les réactions

Alors que l’émissaire américain Steve Witkoff a acté jeudi l’échec des pourparlers menés à Doha en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, le président français Emmanuel Macron a annoncé ce même jour que la France va reconnaître l’Etat de Palestine en septembre lors de l’Assemblée générale de l’ONU, disant espérer créer une dynamique collective en ce sens.

La France doit coprésider avec l’Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement visant à relancer la solution dite « à deux Etats », palestinien et israélien. A ce jour, au moins 142 Etats ont reconnu un Etat palestinien, selon un décompte de l’AFP.

Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine.

J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain.… pic.twitter.com/7yQLkqoFWC

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) July 24, 2025

Fustigée par Israël comme une « récompense de la terreur » mais saluée à Ryad, voici les principales réactions internationales à la décision de la France de reconnaître l’Etat de Palestine en septembre à l’ONU.

Ce que dit Macron « ne changera rien », selon Trump

Le président américain Donald Trump a minimisé vendredi les déclarations de son homologue français Emmanuel Macron sur la reconnaissance d’un Etat palestinien, disant qu’elles n’avaient guère « de poids » et « ne changeront rien ». « Ce qu’il dit importe peu. C’est quelqu’un de très bien, je l’apprécie, mais cette déclaration n’a pas beaucoup de poids », a-t-il affirmé à la presse à la Maison Blanche peu avant son départ pour l’Ecosse. « Cela ne changera rien », a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis, premier soutien d’Israël, ont « fermement » rejeté jeudi le projet du président français, parlant d’une décision « imprudente » qui fait reculer la paix. « Cette décision imprudente ne sert que la propagande du Hamas et fait reculer le processus de paix. C’est un camouflet pour les victimes du 7 octobre », a déclaré jeudi soir le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio sur le réseau X.

Netanyahu réaffirme que le Hamas fait « obstacle » à un accord de libération des otages

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé vendredi que le mouvement islamiste du Hamas faisait « obstacle » à un accord de libération des otages détenus dans la bande de Gaza.

« L’envoyé spécial au Moyen-Orient Steve Witkoff a vu juste. Le Hamas est l’obstacle à un accord de libération des otages », a-t-il déclaré dans un communiqué. « En collaboration avec nos alliés américains, nous étudions actuellement d’autres options pour ramener nos otages chez eux, mettre fin au règne terroriste du Hamas et garantir une paix durable pour Israël et notre région ».

Berlin « n’envisage pas de reconnaître un Etat palestinien à court terme »

Le gouvernement allemand « n’envisage pas de reconnaître un Etat palestinien à court terme », a-il indiqué vendredi, un jour après l’annonce du président français Emmanuel Macron de le faire en septembre à l’ONU. Berlin « continue de considérer la reconnaissance d’un État palestinien comme l’une des dernières étapes vers la solution à deux États », a précisé dans un communiqué le porte-parole du gouvernement allemand, Stefan Kornelius, rappelant que la sécurité d’Israël « revêt une importance primordiale » pour l’Allemagne.

En raison du passé nazi, l’Allemagne est, avec les Etats-Unis, l’un des plus fervents soutiens d’Israël, et a même fait de la sécurité de ce pays « une raison d’Etat » depuis 2008. Dans son communiqué, le gouvernement allemand appelle à un cessez-le-feu à Gaza, la libération des otages israéliens et le désarmement du Hamas. Il exhorte aussi Israël à « améliorer immédiatement (…) la situation humanitaire catastrophique à Gaza ». Berlin insiste sur la nécessité « d’une perspective politique viable pour Gaza afin qu’un cessez-le-feu temporaire puisse déboucher sur une paix durable ». Et enfin, le gouvernement allemand prévient Israël qu' »il ne doit y avoir aucune nouvelle mesure en vue d’une annexion de la Cisjordanie ».

Soulignant être en contact permanent avec le gouvernement israélien et les partenaires internationaux, il se dit prêt à « augmenter la pression si aucun progrès (sur les points précités, ndlr) n’est fait ».

Le gouvernement allemand n’a pas signé l’appel de 28 pays, dont le Royaume-Uni et la France, à mettre fin « immédiatement » à la guerre dans la bande de Gaza assiégée par Israël, ce qui a suscité de nombreuses critiques dans le pays, notamment de la part des sociaux-démocrates qui participent à la coalition du chancelier conservateur Friedrich Merz. Cette déclaration commune d’abord signée à 25 lundi, a été étoffée de trois nouveaux pays signataires et de la Commission européenne mardi.

La colère des Franco-Israéliens après l’annonce de Macron

« Un message de soutien au Hamas » et « le sentiment d’être punis » : plusieurs Franco-Israéliens ont exprimé leur colère vendredi au lendemain de l’annonce par le président français Emmanuel Macron que la France reconnaîtrait en septembre l’Etat de Palestine.

Le député Dan Illouz du Likoud –le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu– a dénoncé dans un communiqué « le cadeau donné aux terroristes du 7-Octobre, journée durant laquelle des citoyens français ont aussi été tués ». M. Illouz, qui détient également la nationalité française, a ajouté que « Macron suit le chemin de Vichy en collaborant avec les nouveaux nazis de Gaza ».

Si une majorité de Franco-Israéliens ont voté pour le Likoud lors des dernières élections, un consensus contre l’annonce de M. Macron semble se dessiner, au-delà des divergences politiques locales.

« Reconnaître un Etat palestinien imaginaire, sans frontières définies ni gouvernement, revient à envoyer un message de soutien au Hamas », soutient Karine Dana, responsable des francophones au sein du parti centriste d’opposition Yesh Atid. « C’est un abandon des otages détenus de manière inhumaine dans les tunnels du Hamas, ainsi que de la mémoire des victimes du 7 octobre », déplore-t-elle, en référence aux captifs enlevés lors de l’attaque du Hamas.

Pour le juriste et auteur Pierre Lurçat, cette annonce « est une gifle aux victimes du 7-Octobre et aux otages toujours retenus par le Hamas à Gaza ». « La France prend résolument la tête du camp anti-israélien en cherchant à créer une +Palestine+ fantasmatique », fustige-t-il.

Environ 50 000 Juifs de France ont immigré en Israël ces dix dernières années. « Cette annonce, qui n’a aucune incidence directe sur notre vie ici, peut avoir des conséquences graves pour les Juifs de France », prévient Ariel Kandel, directeur de Qualita, une organisation d’aide aux immigrants juifs de France. « On est inquiets: cette annonce met en danger nos frères en France et peut encourager l’antisémitisme », met-il en garde.

Pour l’analyste politique franco-israélienne Myriam Shermer, « les Juifs de France et les Franco-Israéliens se sentent abandonnés par Macron ». « Ils ont le sentiment d’être punis par Macron qui multiplie les critiques contre Israël alors que la France, selon eux, aurait dû être aux côtés d’Israël dans la lutte contre le terrorisme islamiste », observe-t-elle.

Au-delà des Franco-Israéliens, la décision française a suscité une vague de critiques plus large en Israël, où elle est perçue comme un geste hostile. « Je me sens trahi (…) J’espère que d’autres ne suivront pas l’exemple de Macron. Je pense que ce qu’il a fait est totalement contre-productif pour parvenir à une quelconque solution entre nous et les Palestiniens », témoigne ainsi David Brodey, formateur d’enseignants à la retraite.

Abbas salue « une victoire pour la cause palestinienne »

Le président palestinien Mahmoud Abbas a salué vendredi comme « une victoire pour la cause palestinienne », l’annonce par le président français Emmanuel Macron de la reconnaissance prochaine d’un Etat de Palestine.

« Cela reflète l’engagement de la France à soutenir le peuple palestinien et ses droits légitimes à sa terre et sa patrie », a encore dit M. Abbas selon un communique de la président de l’Autorité palestinienne.

En reconnaissant un Etat de Palestine, la France « donne tort » au Hamas, selon le ministre français des Affaires étrangères

La France, en reconnaissant bientôt un Etat palestinien, ne récompense pas le mouvement islamiste Hamas, comme accusent les détracteurs de la décision française, mais lui « donne tort », a affirmé vendredi le ministre français des Affaires étrangères. « Le Hamas a toujours refusé la solution à deux États. En reconnaissant la Palestine, la France donne tort à ce mouvement terroriste. Elle donne raison au camp de la paix contre celui de la guerre », a posté Jean-Noël Barrot sur X.

Washington fustige la décision de la France de reconnaître un Etat palestinien

Les Etats-Unis ont « fermement » rejeté jeudi le projet du président français Emmanuel Macron de reconnaître un Etat palestinien, parlant d’une décision « imprudente » qui fait reculer la paix. « Cette décision imprudente ne sert que la propagande du Hamas et fait reculer le processus de paix. C’est un camouflet pour les victimes du 7 octobre », a déclaré le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio sur le réseau X.

Les Etats-Unis s’opposent de longue date, y compris sous la précédente administration de Joe Biden, à toute reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien, préférant une solution négociée. L’administration Trump entretient l’ambiguïté quant à savoir si elle soutient la solution à deux Etats, israélien et palestinien, un objectif soutenu depuis des années par la diplomatie américaine.

Washington, principal soutien à l’allié israélien, affiche ainsi sa divergence profonde avec nombre de capitales européennes, au moment où les négociations en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ont capoté.

Pour la Macronie, c’est une « décision historique et tant attendue »

Marc Fesneau, MoDem: « Merci Emmanuel Macron de cette décision historique et tant attendue par le peuple palestinien et tous ceux qui forment le vœu sincère d’une solution à deux Etats ».

Elisabeth Borne, ministre de l’Education: « Fidèle à l’engagement constant de notre pays, je salue l’annonce du Président de la République (…) La solution à deux Etats, dans des conditions clairement énoncées, est l’unique chemin pour une paix et une sécurité durables au Proche-Orient et la protection des populations civiles ».

François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire : « Merci au Président de la République pour cette parole claire et nécessaire. Seule une solution à deux Etats pourra apporter une paix durable ».

La gauche salue une « victoire morale »

Jean-Luc Mélenchon (LFI): « La victoire morale est là mais on connaît la technique des annonces différées de Macron. (…) Pourquoi en septembre et pas maintenant? Et l’embargo sur les armes? Et la rupture de l’accord de coopération? Nous voulons l’arrêt immédiat du génocide. Nous voulons un engagement clair et immédiat contre le crime ».

Marine Tondelier, Ecologistes: « Mieux vaut tard que jamais. Espérons que cette annonce, dans l’attente de sa concrétisation à la rentrée, aide dès à présent les Gazaouis victimes d’un génocide en cours ».

Fabien Roussel, PCF: « L’heure est aux actes pour sauver le peuple palestinien! Qu’il le fasse, maintenant! La Paix ne peut plus attendre. Qu’il agisse pour sanctionner Netanyahu et son gouvernement! »

Olivier Faure, PS: « Je salue la décision du président Emmanuel Macron de reconnaître l’Etat de Palestine. Elle doit être assortie de sanctions tant que durera le génocide en cours (…) La France et l’UE ne doivent plus se payer de mots mais faire pression sur ce gouvernement suprémaciste et messianique qui persévère en comptant sur la veulerie des alliés historiques d’Israël ».

Le RN déplore « une décision précipitée »

Le président du RN Jordan Bardella a qualifié jeudi de « précipitée » la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître l’Etat de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, tandis que le patron de LFI Jean-Luc Mélenchon a regretté qu’elle ne soit pas immédiate.

« Si une solution à deux Etats est l’horizon à atteindre, la reconnaissance d’un Etat palestinien par Emmanuel Macron dans quelques jours accordera au Hamas, mouvement terroriste islamiste, une légitimité institutionnelle et internationale inespérée. Il s’agit d’une décision précipitée, davantage motivée par des considérations politiques personnelles que par une sincère recherche de justice et de paix », a déclaré Jordan Bardella.

Reconnaissance de la Palestine : une « faute morale » pour le Crif

Le Conseil représentatif des institutions juives de France a dénoncé jeudi sur X une « faute morale » après la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître l’Etat de Palestine en septembre lors de l’Assemblée générale des Nations Unies. L’annonce faite par le président de la République d’une reconnaissance d’un Etat palestinien « sans conditions préalables est une faute morale, une erreur diplomatique et un danger politique », écrit le Crif.

Cette décision sera « brandie par le Hamas comme une victoire symbolique » et une « récompense du terrorisme du 7-Octobre », déplore l’organisation. « En accordant aux Palestiniens en début de processus ce qu’ils doivent obtenir à la fin, cette reconnaissance prématurée incitera la partie palestinienne à ne plus faire aucun compromis, favorisant l’échec de futures négociations », juge le Crif.

En France, l’annonce de cette reconnaissance « galvanisera LFI qui a fait de Gaza un slogan électoral et tous les agitateurs antisémites qui dévoient la cause palestinienne pour justifier de s’en prendre aux Français juifs », ajoute-t-il. « Exiger que les conditions minimales soient réunies pour sa reconnaissance, ce n’est pas rejeter un Etat palestinien, c’est favoriser le jour venu une paix juste et durable », conclut-il.

Le Hamas salue « un pas positif », appelle d’autres pays à faire de même

Le Hamas a salué vendredi l’annonce par le président Emmanuel Macron de la prochaine reconnaissance d’un Etat de Palestine par la France, y voyant un « pas positif » et appelant d’autres pays à suivre cet exemple.

« Nous considérons cela comme une étape positive dans la bonne direction pour rendre justice à notre peuple palestinien opprimé et soutenir son droit légitime à l’autodétermination », a écrit le Hamas dans un communiqué, appelant « tous les pays du monde — surtout les nations européennes et celles qui n’ont pas encore reconnu l’État de Palestine — à suivre l’exemple de la France ».

Israël dénonce la reconnaissance de l’État palestinien par la France

Les dirigeants israéliens ont vivement critiqué l’annonce faite jeudi par le président français Emmanuel Macron selon laquelle la France reconnaîtrait en septembre l’État de Palestine. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a estimé que cette décision « récompensait la terreur » et constituait une menace existentielle, offrant une « rampe de lancement pour anéantir » Israël. « Soyons clairs : les Palestiniens ne cherchent pas à créer un Etat aux côtés d’Israël, ils cherchent à créer un Etat à la place d’Israël », a-t-il ajouté.

Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar s’est montré tout aussi cinglant, affirmant qu' »un Etat palestinien sera un Etat du Hamas », en référence aux militants palestiniens qui ont attaqué Israël en 2023, déclenchant la guerre à Gaza.

Le vice-Premier ministre Yariv Levin, qui est également ministre de la Justice, a qualifié cette décision d' »aide directe au terrorisme » et de « tache noire dans l’histoire de la France ». Le ministre de la Défense, Israel Katz, a promis qu’Israël « ne permettrait pas la création d’une entité palestinienne qui nuirait à notre sécurité ».

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a jugé que l’annonce de la France « (donnait) à Israël une raison supplémentaire » d’annexer la Cisjordanie qu’il occupe depuis 1967 et de « mettre fin une fois pour toutes à l’illusion dangereuse d’un Etat palestinien terroriste ».

Mercredi, le Parlement israélien, la Knesset, a soutenu une décision non contraignante exhortant le gouvernement à imposer la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie, annexant ainsi le territoire, une revendication de longue date de l’extrême droite israélienne.

Les figures de l’opposition ont également critiqué la décision d’Emmanuel Macron en des termes très durs. L’ancien Premier ministre Naftali Bennett, qui devrait se présenter contre M. Netanyahu aux élections de 2026, a écrit sur X que la décision du président français était un signe d' »effondrement moral » et qu’elle « serait jetée aux oubliettes de l’histoire ». « Reconnaître un Etat palestinien revient à récompenser le terrorisme et à encourager le Hamas, une organisation qui a perpétré le massacre le plus horrible de juifs depuis l’Holocauste », a écrit sur X le député de l’opposition Avigdor Lieberman, chef du parti nationaliste Yisrael Beitenu.

Amichai Chikli, ministre israélien de la Diaspora et de la Lutte contre l’antisémitisme, a publié une vidéo devenue virale sur internet, dans laquelle on voit apparemment Brigitte Macron repousser son mari Emmanuel Macron avec ses bras. « Président @EmmanuelMacron, au nom du gouvernement israélien, voici notre réponse à votre reconnaissance d’un Etat palestinien », a-t-il écrit sur X.

L’Autorité palestinienne salue la décision française de reconnaître l’État de Palestine

Les Palestiniens ont salué jeudi l’annonce faite par le président Emmanuel Macron d’une reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France en septembre lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Le vice-président de l’Autorité palestinienne, Hussein al-Sheikh, a estimé que cette décision « reflète l’engagement de la France envers le droit international et son soutien aux droits du peuple palestinien à l’autodétermination et à la création de notre Etat indépendant ».

Dans les rues, des Palestiniens ont déclaré à l’AFP qu’ils espéraient que d’autres pays suivraient désormais cet exemple. D’autres ont déclaré que la France devrait aller plus loin et imposer des sanctions à Israël, qui occupe la Cisjordanie depuis 1967.

Espagne : Sanchez salue la décision française de reconnaître un Etat de Palestine

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a salué jeudi la décision de la France de se joindre à l’Espagne et à d’autres pays européens pour reconnaître un Etat de Palestine, affirmant que cette démarche aidera à « protéger » une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien.

« Ensemble, nous devons protéger ce que (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu essaie de détruire. La solution à deux Etats est la seule solution », a écrit le Premier ministre socialiste, critique virulent de l’offensive israélienne à Gaza, sur X.

Pour Netanyahou, la décision française de reconnaître l’Etat de Palestine « récompense la terreur »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé jeudi que la décision de la France de reconnaître un Etat de Palestine « récompense la terreur » et constitue une menace existentielle pour Israël.

M. Netanyahu a déclaré dans un communiqué que cette initiative du président Emmanuel Macron « risque de créer un autre proxy iranien, tout comme Gaza l’est devenu », ce qui serait « une rampe de lancement pour anéantir Israël – et non pour vivre en paix à ses côtés ».

« Soyons clairs: les Palestiniens ne cherchent pas à obtenir un Etat aux côtés d’Israël, ils cherchent un Etat à la place d’Israël », a-t-il ajouté.





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Publish date : 2025-07-25 15:58:00

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