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DIRECT. Chute du gouvernement Bayrou : Emmanuel Macron nommera un nouveau Premier ministre « dans les tout prochains jours »

DIRECT. Chute du gouvernement Bayrou : Emmanuel Macron nommera un nouveau Premier ministre « dans les tout prochains jours »


Moins de neuf mois après son arrivée à Matignon, François Bayrou vit, ce lundi 8 septembre, ses dernières heures en tant que Premier ministre. L’Assemblée nationale a renversé le gouvernement à l’issue d’un vote de confiance. Les esprits sont déjà tournés vers l’après-Bayrou et Emmanuel Macron, qui va devoir, de nouveau, trouver un Premier ministre. Selon ses proches, le président veut aller vite : une prise de parole serait possible dans les prochains jours, peut-être dès mardi.

Les infos à retenir

⇒ Le gouvernement de François Bayrou renversé par l’Assemblée nationale

⇒ Emmanuel Macron nommera un nouveau Premier ministre « dans les tout prochains jours »

⇒ Après la chute du gouvernement Bayrou, Jean-Luc Mélenchon demande à Emmanuel Macron de « partir »

19h55

Marine Tondelier demande qu’Emmanuel Macron reçoive les chefs de parti de gauche avant de nommer un Premier ministre

La patronne des Ecologistes Marine Tondelier demande qu’Emmanuel Macron reçoive les chefs des partis de gauche, ensemble ou séparément, avant de nommer le prochain Premier ministre, a-t-elle annoncé ce soir sur BFMTV.

« Je lui demande de nous recevoir avant tout allocution, avant toute décision », a expliqué Marine Tondelier, précisant qu’elle acceptait d’être reçue « seule ou avec (ses) collègues du Nouveau Front populaire », avec ou sans Jean-Luc Mélenchon, « comme il le souhaite ». « Tout nous ira pourvu que nous ayons l’occasion de discuter avec le président », a ajouté celle qui réclame qu’un Premier ministre de gauche soit nommé.

Chute de François Bayrou: « Nous demandons à être reçus par le président de la République », déclare Marine Tondelier (Les Écologistes) pic.twitter.com/BTXqfjXMJY

— BFMTV (@BFMTV) September 8, 2025

19h35

Emmanuel Macron « prend acte » de la chute de François Bayrou et nommera son successeur « dans les tout prochains jours »

Emmanuel Macron « prend acte » de la chute du gouvernement de François Bayrou, renversé par l’Assemblée nationale, et « nommera un nouveau Premier ministre dans les tout prochains jours », a annoncé ce lundi soir l’Elysée dans un communiqué.

« Le président de la République prend acte du résultat du vote des députés aux termes de l’article 49-1 de la Constitution. Il recevra demain le Premier ministre François Bayrou pour accepter la démission de son gouvernement », a affirmé la présidence, sans autre précision.

19h25

François Bayrou renversé, et maintenant ?

Les tractations pour remplacer François Bayrou à Matignon sont déjà bien entamées, pressées par l’impératif du budget 2026.

Plusieurs dates plaident pour une vacance courte : les mobilisations « Bloquons tout » le 10 septembre, syndicale le 18, ou la décision vendredi de l’agence Fitch qui pourrait dégrader la note de la dette française.

19h10

Après la chute du gouvernement Bayrou, Jean-Luc Mélenchon demande à Emmanuel Macron de « partir »

Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, évoque un « soulagement populaire » après la chute de François Bayrou. Il demande sur le réseau social X à Emmanuel Macron de « partir ».

Bayrou est tombé. Victoire et soulagement populaire. Macron est désormais en première ligne face au peuple. Lui aussi doit partir. pic.twitter.com/MTkCQU6yXH

— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 8, 2025

19h05

François Bayrou remettra mardi matin sa démission à Emmanuel Macron

François Bayrou, premier chef de gouvernement de la Ve République à être renversé lors d’un vote de confiance, présentera sa démission au président Emmanuel Macron mardi matin, selon l’un de ses proches.

18h58

Vote de confiance : le gouvernement de François Bayrou renversé par l’Assemblée nationale

Les députés ont renversé le gouvernement de François Bayrou, en lui refusant la confiance à une nette majorité lors d’un vote qu’il avait sollicité de lui-même sur l’état des finances publiques.

Comme attendu depuis deux semaines, 364 députés, issus des rangs des oppositions allant de RN à LFI, ont voté contre la confiance au Premier ministre tandis que 194 parlementaires, issus des rangs de la coalition gouvernementale ont voté pour.

🔴🏛️ [ALERTE INFO] #VoteDeConfiance : l’Assemblée nationale refuse d’accorder la confiance à François Bayrou, ce qui entraîne la chute du gouvernement.
➡️ Résultat du scrutin : 364 députés ont voté « contre » la confiance, tandis que 194 ont voté « pour ».#DirectAN pic.twitter.com/MWxoCUyZmW

— LCP (@LCP) September 8, 2025

18h06

Mathilde Panot : « Nous ne partageons pas votre diagnostic »

Le groupe LFI ne votera pas la confiance à François Bayrou, a déclaré Mathilde Panot, présidente du groupe La France Insoumise. « Nous ne partageons pas votre diagnostic, et encore moins vos remèdes ! » a-t-elle lancé au Premier ministre.

17h55

« Faire le chuter le gouvernement ne résoudra rien », déclare Gabriel Attal

« Ce n’est pas aux Français de régler les problèmes du parlement, mais au parlement de régler ses problèmes, et ceux des Français ! », lance Gabriel Attal, président du groupe « Ensemble pour la République ». « Nous avons tous des désaccords avec le budget présenté par le gouvernement », poursuit Gabriel Attal, qui dénonce la proposition de supprimer deux jours fériés. Le politique appelle toutefois à « un accord d’intérêt général » des « forces républicaines » jusqu’à la prochaine présidentielle, en 2027. « Faire chuter le gouvernement ne résoudra rien […], cela n’aura qu’un effet : nous retarder ».

17h40

la dissolution n’est pas « une option, mais une obligation », estime Marine Le Pen

Marine Le Pen, présidente du Rassemblement nationale à l’Assemblée, estime que la décision d’accorder ou non la confiance à François Bayrou « n’est pas la question du sort politique d’un homme ». « Qui sait que les exigences du combat politique dépassent évidemment les personnes. […] C’est pourquoi je m’étonne que François Bayrou ait pu un instant croire que je pouvais lier ma décision de voter ou non la confiance à mon intérêt personnel », a-t-elle annoncé.

La dissolution n’est pas pour Emmanuel Macron « une option, mais une obligation », a-t-elle finalement estimé.

17h20

Nous « ne voterons pas la confiance à Emmanuel Macron », clame Eric Ciotti

Les députés du groupe UDR « ne voteront pas la confiance à Emmanuel Macron », a affirmé le patron de l’UDR. Eric Ciotti a évoqué « le Titanic macroniste » et a appelé « à donner la parole au peuple ».

17h15

« Vous serez le quatrième à tomber », affirme Stéphane Peu

C’est au tour de Stéphane Peu, président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. « Vous serez le quatrième (Premier ministre) en trois ans à tomber, pour épargner le principal responsable de nos malheurs (Emmanuel Macron) », a-t-il lancé. « Monsieur le Premier ministre, ni Margaret Thatcher hier, ni vous aujourd’hui, ne pouvez soutenir qu’il n’y aurait qu’une seule politique possible. Surtout avec ce bilan », a-t-il clamé.

17h10

Laurent Panifous : « La confiance ne se réclame pas »

« La confiance que vous sollicitez aujourd’hui ne se réclame pas, elle se gagne », a commencé Laurent Panifous, président du groupe Liot. « La méthode que vous avez choisi d’adopter nous a décontenancés, vous avez choisi d’avancer seul dans une démarche ’tout ou rien’, à rebours de ce que vous avez toujours prôné », affirme-t-il en s’adressant au Premier ministre.

17h05

« Cessons ces guerres d’égo », affirme Paul Christophe

« Egoïstement, vous ne voulez qu’exercer le pouvoir. […] Mes chers collègues, cessons ces guerres d’égo », lance le président du groupe Horizons Paul Christophe, dans une saillie à l’encontre des oppositions. « Aucun budget proposé ne recueille plus d’un cinquième des voix. »

16h50

« Personne ne peut, à lui seul, assurer la stabilité et imposer ses vues », lance Marc Fesneau

« Nous pouvons faire ensemble le choix d’affronter de la réalité des chiffres pour reprendre le contrôle », affirme Marc Fesneau, président du groupe « Les Démocrates », qui est un proche de François Bayrou. « Personne ne peut, à lui seul, assurer la stabilité et imposer ses vues. […] Si chacun accepte la part de renoncement nécessaire […], alors nous réussirons. »

16h25

Cyrielle Chatelain : « Le président n’a d’autre choix que d’accepter une cohabitation »

Cyrielle Chatelain, présidente du groupe « Ecologiste et social », prend la parole à son tour. « Pour sortir de l’impasse, le président n’a d’autre choix que d’accepter une cohabitation et de nommer un Premier ministre issu des rangs du Nouveau front populaire », a-t-elle affirmé. Si la gauche arrive à Matignon, « nous remplacerons l’austérité par la justice fiscale », assure Cyrielle Chatelain depuis la tribune, la taxation supplémentaire des hauts revenus doit notamment permettre d’investir notamment » dans l’industrie et dans la lutte contre le réchauffement climatique ».

16h05

« La France a besoin de stabilité », affirme Laurent Wauquiez

« Les députés de la Droite républicaine ont toujours été force de proposition. Et je regrette, monsieur le Premier ministre, que ces propositions n’aient pas été plus reprises », lance le patron de la Droite républicaine, Laurent Wauquiez à François Bayrou. « Pourquoi avez-vous autant de mal à convaincre ? », demande-t-il.

« La France a besoin de gouvernement, de stabilité. Moins de 9 mois après (la chute du gouvernement Barnier), un nouveau gouvernement est sur le point de tomber et nous enfonçons notre pays encore davantage dans l’instabilité », martèle-t-il.

« Il y a quelqu’un qui n’attend que le chaos car il espère la Révolution. C’est Jean-Luc Mélenchon. LFI est Le premier danger politique pour notre République », continue-t-il.

15h50

Boris Vallaud : « Les socialistes sont prêts à gouverner »

Le président du groupe « Socialistes et apparentés » à l’Assemblée accuse le Premier ministre de « manoeuvres dilatoires », de « fausses promesses » et de « vraies trahisons ». « En votant aujourd’hui contre la confiance, les socialistes prennent la responsabilité d’affirmer qu’ils sont prêts, avec la gauche et les écologistes, à gouverner », lance Boris Vallaud.

« Nos choix ne sont pas les vôtres, mais ils sont ceux des Français. Pas le travail, le capital. Pas les jours fériés, les héritiers. Pas le ruissellement, la redistribution. Pas les PME, les multinationales. Pas la récession, la relance. Nous proposons un autre chemin, celui des peuples qui refusent la résignation et regardent plus loin que leurs chaînes », a-t-il terminé.

15h30

« Le pouvoir de renverser le gouvernement »

« Vous avez le pouvoir de renverser le gouvernement » mais pas d' »effacer le réel » : le « poids » de la dette devenu insupportable », lance François Bayrou aux députés. « J’ai choisi de m’adresser à vous comme ci le destin n’était pas écrit », a-t-il continué.

« Il n’y a donc qu’un chemin pour que notre pays s’en sorte aujourd’hui », le rétablissement des finances publiques, a ajouté le Premier ministre, en citant sur ce sujet le général de Gaulle et l’ancien président socialiste du Conseil, Pierre Mendès-France, auquel il se compare volontiers.

François Bayrou, à l’Assemblée nationale, lundi 8 septembre 2025.

15h28

« Les jeunes se sentent comme une génération sacrifiée »

« J’ai été frappé de voir combien les jeunes se sentent comme une génération sacrifiée et disent : ‘Nous n’aurons pas de retraite' », fustige François Bayrou. « Oh ! Je sais très bien que vous voulez qu’on augmente encore les charges sur leurs épaules. Eh bien, nous, nous croyons exactement le contraire », a-t-il poursuivi.

15h23

« Atteindre en 2029 le seuil de 3 % de déficits publics annuels »

« Voilà le plan. Atteindre en 2029 le seuil de 3 % de déficits publics annuels, seuil à partir duquel la dette n’augmente plus », rappelle le Premier ministre. « Et si la dette n’augmente plus, alors le travail des Français, leur inventivité, leur créativité, leur confiance retrouvée remettront le pays à flot. »

15h20

Des annuités « de 107 milliards d’euros à la fin de la décennie »

« Chaque année, la France, en plus de l’année précédente, produit pour un montant de 50 milliards d’euros environ. Face à ces 50 milliards en moyenne en 2020, les annuités qu’il nous fallait verser représentaient environ 30 milliards par an. En 2024, c’était 60 milliards, cette année, 67 milliards. […] Et à la fin de la décennie, dit la Cour des comptes 107 milliards », a-t-il continué.

15h17

Le « pronostic vital » du pays est « engagé » en raison de son « surendettement »

Le « pronostic vital » du pays est « engagé » en raison de son « surendettement », a affirmé François Bayrou.

15h15

Le Premier ministre demande le « soutien » pour « poursuivre » sa « mission »

« Votre soutien, l’accord minimal sans lequel je ne pourrai poursuivre ma mission, je le demande à l’Assemblée nationale sur un seul point : le constat de la situation du pays. La France n’a pas connu de budget en équilibre depuis 51 ans », a déclaré François Bayrou.

15h05

François Bayrou atteste avoir « voulu » cette épreuve de vérité »

Le Premier ministre a entamé son discours en affirmant qu’il avait « voulu » cette épreuve de vérité ».

13h30

Avant François Bayrou, seuls deux gouvernements sont tombés sous la Ve République

Avant la chute attendue du gouvernement de François Bayrou lors du vote de confiance, seuls deux sont tombés sous la Ve République, celui de son prédécesseur Michel Barnier en 2024 et celui de Georges Pompidou en 1962.

Avant François Bayrou, jamais l’utilisation de l’article 49 alinéa 1 de la Constitution, qui permet au Premier ministre « d’engager devant l’Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement », n’a provoqué la chute de l’exécutif. Sa dernière utilisation, en juillet 2020, était sans risque : le camp présidentiel d’Emmanuel Macron et son Premier ministre, Jean Castex, disposaient alors d’une confortable majorité, contrairement à la situation actuelle.

13h25

Les Ecologistes se disent « prêts » en cas de dissolution de l’Assemblée

Les Ecologistes se sont dit ce matin « prêts » en cas de nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, appelant une nouvelle fois, dans ce cas de figure, « toutes les forces de gauche » à se réunir.

« Les Écologistes ont réuni hier leurs secrétaires régionaux pour se préparer à tout, y compris à l’hypothèse d’une dissolution rapide ce soir. Ce n’est pas le scénario le plus probable mais s’il arrive, nous serons prêts à désigner des candidatures sur l’ensemble des circonscriptions tout en enclenchant des discussions avec nos partenaires », écrit Marine Tondelier dans un communiqué publié pendant que la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, était reçue à l’Elysée par le président de la République.

Les Écologistes sont prêts.

À la nomination d’un Premier ministre de gauche et / ou Écologiste, ce qui est notre priorité.

Et à une éventuelle dissolution si elle devait arriver.

Communiqué ⤵️ pic.twitter.com/Rm9Ss2Em1i

— Marine Tondelier (@marinetondelier) September 8, 2025

13h20

Comment se déroule le vote de confiance ?

Une fois que François Bayrou aura présenté les grandes lignes de son action aux députés, chaque formation politique enverra son orateur à la tribune de l’Assemblée : Boris Vallaud pour les socialistes, Marine Le Pen pour le Rassemblement national, Gabriel Attal pour le camp présidentiel. Le Premier ministre aura ensuite la possibilité de répondre point par point aux interventions. À l’issue du débat, les députés disposeront de trente minutes pour se réunir dans les salons voisins. Puis commencera le scrutin public : un à un, les parlementaires seront appelés à déposer leur bulletin dans l’urne, pour, contre ou abstention.

Le résultat ne devrait donc pas être connu en début de soirée, autour de 19 heures, voire plus tard si les prises de parole s’allongent.

>> François Bayrou : déroulé, heure du résultat… Comment va se passer le vote de confiance ?

Le Premier ministre François Bayrou à l'Assemblée nationale, le 1er juillet 2025Le Premier ministre François Bayrou à l’Assemblée nationale, le 1er juillet 2025

13h15

François Bayrou à l’Assemblée nationale à 15h00

François Bayrou montera à la tribune de l’Assemblée nationale ce lundi à 15h00 pour engager la responsabilité de son gouvernement. Si cette journée est décisive pour le Premier ministre, elle est aussi sans suspense : l’issue du scrutin est déjà connue, la gauche et l’extrême droite ayant annoncé qu’elles voteraient contre la confiance au chef du gouvernement. Celui-ci a convié ses ministres à « un moment convivial » à Matignon dans la soirée, d’après son entourage.

Invité sur TF1 ce lundi matin, le président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale Marc Fesneau a reconnu qu’il y avait « peu de doutes quant à l’issue du vote » de cet après-midi. D’après ce proche du Premier ministre, François Bayrou « prépare son discours » et est dans l' »état d’esprit de quelqu’un qui tente d’éclairer les consciences sur le sujet de la dette et du déficit ».





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Publish date : 2025-09-08 17:57:00

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