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La reconnaissance d’un Etat palestinien par plusieurs pays « n’oblige en rien » Israël, selon Benyamin Netanyahou

La reconnaissance d’un Etat palestinien par plusieurs pays « n’oblige en rien » Israël, selon Benyamin Netanyahou

Des lignes qui bougent au Proche-Orient. L’Assemblée générale de l’ONU, ouverte en début de semaine à New York (États-Unis), donne lieu à de nombreuses prises de position sur la situation dans la région, en particulier au sujet du conflit à Gaza. Lundi 22 septembre, en préambule de ce grand rendez-vous international, le président français Emmanuel Macron a annoncé la reconnaissance par la France d’un État palestinien. Le Royaume-Uni, le Canada ou l’Australie avaient confirmé la veille faire de même.

Un choix vivement critiqué par le pouvoir israélien, dont le Premier ministre Benyamin Netanyahou est attendu outre-Atlantique vendredi pour s’exprimer à son tour à la tribune. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, délivrera ce jeudi 25 septembre un discours en visioconférence, faute de visa délivré par les États-Unis. Dans le même temps, les frappes menées par l’armée de l’État hébreu se poursuivent dans l’enclave palestinienne.

Les infos à retenir

⇒ La reconnaissance de la Palestine par certains pays, dont la France, « n’oblige en rien » Israël, estime Benyamin Netanyahou

⇒ L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, s’attend à « une percée » pour stabiliser la situation au Proche-Orient

⇒ Le président syrien Ahmed al-Charaa appelle à la fin des frappes israéliennes sur son territoire

La reconnaissance de la Palestine par certains pays occidentaux ? Une décision qui « n’oblige en rien » Israël, selon Benyamin Netanyahou

Lundi 22 septembre, Emmanuel Macron a délivré un discours à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York. Durant cette prise de parole, le président français a officiellement reconnu au nom de la France un État palestinien. Plusieurs autres pays européens – la Belgique, le Luxembourg, Andorre, Malte et Monaco – ont fait de même lundi, dans le sillage de Paris. La veille, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie ou encore le Portugal avaient confirmé cette même décision.

Cette reconnaissance a été vivement critiquée par Benyamin Netanyahou, qui s’est exprimé pour la première fois sur le sujet mercredi soir. « La soumission honteuse de certains dirigeants au terrorisme palestinien n’oblige en rien Israël. Il n’y aura pas d’État palestinien », a déclaré le Premier ministre israélien, dans un communiqué lapidaire publié par son bureau. Le président américain Donald Trump a répété mardi, lors de son propre discours devant l’ONU, qu’une reconnaissance de la Palestine constituait à son sens une « récompense » pour le Hamas, responsable des attaques terroristes meurtrières du 7 octobre 2023.

Steve Witkoff s’attend à « une percée » pour trouver une solution au conflit à Gaza et stabiliser le Proche-Orient

L’émissaire américain de Donald Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a dit s’attendre mercredi à des évolutions positives dans les négociations en cours sur la situation en cours au Proche-Orient, marquée en particulier par le conflit meurtrier à Gaza. « Nous sommes pleins d’espoir, et je dirais même confiants, que dans les jours à venir, nous serons en mesure d’annoncer une sorte de percée », a lancé le responsable, à l’occasion d’une rencontre publique.

Selon lui, Donald Trump a échangé mardi ses idées pour l’enclave palestinienne lors d’une réunion avec un groupe de pays arabes et musulmans en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. « Nous avons présenté ce que nous appelons le plan Trump en 21 points pour la paix au Moyen-Orient et à Gaza », a indiqué Steve Witkoff, sans entrer dans les détails. « Je pense qu’il répond aux préoccupations israéliennes ainsi qu’à celles de tous les voisins de la région. »

A l’ONU, le président syrien Ahmed al-Charaa appelle à la fin des frappes israéliennes dans son pays

Il était le premier dirigeant de son pays à s’exprimer à la tribune de l’ONU depuis 1967. Le président syrien Ahmed al-Charaa, arrivé au pouvoir à Damas après la chute de Bachar el-Assad en décembre 2024, a donné son premier discours au siège des Nations Unies, ce mercredi. Il a notamment appelé Israël à cesser les frappes qui visent certaines parties du territoire syrien ces derniers mois. « Les politiques israéliennes contredisent la position internationale de soutien à la Syrie », a-t-il ainsi affirmé lors de sa prise de parole.

« Pour y faire face, la Syrie demeure attachée au dialogue […] et nous appelons la communauté internationale à se tenir à nos côtés face à ces agressions », a poursuivi Ahmed al-Charaa. Israël a réagi aux propos de l’ex-chef djihadiste. « Des négociations avec la Syrie sont en cours », a souligné le cabinet du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. « Leur conclusion dépend de la garantie des intérêts d’Israël, qui incluent, entre autres, la démilitarisation du sud-ouest de la Syrie ainsi que la préservation de la sûreté et de la sécurité des Druzes en Syrie. »



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Publish date : 2025-09-25 05:30:00

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