Il n’y a pas de "wokisme", seulement des preuves de wokisme. La prestigieuse université de Harvard en fait l’amère expérience. Il y a d’abord eu l’effarante lettre ouverte publiée par plusieurs organisations étudiantes au soir même de l’attaque terroriste du 7 octobre 2023, tenant pour "entièrement" responsable le régime israélien de "toute la violence en cours". Puis l’audition devant le Congrès de l’ex-présidente de l’université, Claudine Gay, qui avait suscité la polémique en refusant de condamner fermement les appels au génocide des juifs qui ont émaillé les campus américains, au motif que cela dépendrait du "contexte". Sous la pression des