Règle numéro 1 avec les conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP) : dans un quotidien aux horaires mouvants, où chaque minute compte et où les dossiers s’enchaînent, il peut être compliqué de les contacter. "Désolée, j’ai une urgence avec une alarme de bracelet électronique… Je vous rappelle dès que j’ai le temps !", élude Elsa, CPIP depuis dix ans et représentante locale Ufap-Unsa à Amiens, dans la Somme. Une vingtaine de minutes plus tard, la conseillère rappelle, puis est coupée par la demande inattendue d’un détenu sous bracelet électronique dont les horaires ont besoin d’être modifiés. "C’est la réalité