“Suite à un léger souci technique lié à la déflagration d’un missile sur notre bâtiment, nous vous proposons la rediffusion des pendaisons de prisonniers politiques de l’an dernier”. C’est le message laconique qui s’affiche sur l’écran pour les malheureux téléspectateurs qui devront ronger leur frein en attendant le retour des programmes d’exécutions en direct. “ Je suis dégoûté, j’ai déjà vu trois fois ces vidéos de pendaisons, ça ne me fait plus grand-chose ” a expliqué Abdul, responsable local des Gardiens de la révolution par intérim après la destruction de son QG. Même son de cloche pour Yamin, responsable police