Friedrich Merz a été élu péniblement au second tour, mardi 6 mai, sous les quolibets d’une extrême droite ravi de voir un gouvernement démarrer dans une telle confusion. Son élection chaotique a été sans précédent dans l’histoire de la République fédérale. Jamais un chancelier n’a été approuvé au deuxième tour depuis 1949. Cette première crise politique augure mal de l’avenir de sa coalition de "responsabilité pour l’Allemagne". Surtout, Merz, grand espoir des Européens pour assurer le leadership de l’Union, tiendra-t-il jusqu’au bout de son mandat face à l’inexorable montée de l’extrême droite ?Le nouveau chef du gouvernement, qui a promis