Dans l’Antiquité grecque, au nom du "bien-être" de la Cité, on expulsait régulièrement un individu, auquel on faisait porter tous les maux pensant que, sans lui, tout irait mieux... Et si l’étranger était devenu le Pharmakon, ce bouc émissaire de nos sociétés modernes ? C’est la question que se pose, dans son dernier livre, l’ancienne ministre française Najat Vallaud-Belkacem. Ce faisant, elle tente de contrecarrer nombre d’idées reçues sur les réfugiés, dont le poids supposé sur nos sociétés est régulièrement repris dans le débat politique. Parlons-en avec Najat Vallaud-Belkacem et Me Chirinne Ardakani, avocate en droit pénal et en droits