Pour résorber le déficit et annihiler l’envolée de la dette, qui faut-il mettre à contribution ? Les plus fortunés doivent-ils trinquer davantage que les autres ? Et si oui, ne risque-t-on pas de les faire fuir ? Voilà pour l’essentiel, le triptyque autour duquel se structurent, depuis quelques mois déjà, les clivages et les obédiences qui en sont les porte-voix. Des plateaux télévisés aux tablées dominicales, chacun s’agrippe à son idéal fiscal, de telle sorte que la matière économique semble n’avoir jamais autant monopolisé le débat public. Dans un passé proche peut-être, mais celui qui remonte le fil de l’Histoire