Alors que la ville de Belém accueillera à partir du 10 novembre prochain la trentième Conférence des Parties, le format des COP reste-t-il encore pertinent pour faire avancer la cause climatique ? Nils Gilman conseiller principal de l’Institut Berggruen, en doute. Du moins dans sa forme actuelle. Dans un entretien à L’Express, cet historien reconnaît un mérite indéniable à ce rendez-vous, notamment celui d’avoir inscrit le changement climatique à l’agenda mondial, mais il se montre pour le moins sceptique quant à "l’architecture même du processus des COP, qui repose sur des États-nations aux intérêts souverains divergents, alors même que le




























