Le fracas quotidien des bombardements en Ukraine et l’intransigeance du maître du Kremlin nous font souvent perdre de vue une évidence : il existera, tôt ou tard, un monde sans Vladimir Poutine. Même si lui-même, obsédé par l’éternité, semble avoir du mal à se faire à cette idée. Les greffes d’organes pourraient permettre aux humains d’atteindre l’immortalité, expliquait-il en substance au président chinois Xi Jinping lors d’une conversation privée à Pékin en septembre dernier. L’autocrate russe a d’ailleurs fait de la recherche sur les "technologies anti-vieillissement" une priorité scientifique nationale. Pourtant, le dirigeant, qui a fêté en octobre ses 73




























