Donald Trump n’est pas le seul à vouloir s’attaquer aux asymétries commerciales. En visite à Pékin ce jeudi 24 juillet, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a martelé qu’un "rééquilibrage était nécessaire" avec la Chine. Car derrière les sourires protocolaires, les griefs entre les deux géants s’accumulent : droits de douane sur les véhicules électriques, propriété intellectuelle, normes environnementales, position ambivalente vis-à-vis de la Russie…Les échanges entre les deux blocs représentent environ 30 % du commerce mondial. Mais dans le jeu d’alliances mouvantes, l’heure est désormais au pragmatisme. Face à la Chine, l’Europe doit imposer de