Vivien Mahé contemple les animaux qu’il lui reste. Habitués à paître dans les vastes champs bretons, ses 50 brebis, agneaux et moutons sont désormais reclus dans sa grange. Un impératif pour cet éleveur d’Ancenis-Saint-Géréon (Loire-Atlantique), contraint de reprendre un travail en parallèle après avoir vendu, par dépit, l’essentiel de son cheptel. Des quelque 350 bêtes qu’il possédait lors de son installation, en 2018, "il ne m’en reste que 50. J’ai failli tout arrêter à Noël." La veille, un énième vol d’une poignée de bêtes avait frappé sa ferme. Proie légère et docile, le mouton attire les voleurs. En février, environ