Les microplastiques sont partout. Dans la totalité des grands fleuves européens, dans la banquise, les nuages, l’eau en bouteille et jusque dans le corps humain, des reins aux poumons, du placenta de femmes enceintes au cerveau. Ces dernières années, les études scientifiques n’ont cessé de souligner l’omniprésence de ces particules invisibles, inférieures à 5 millimètres, dans notre environnement. Outre les problèmes que les micro et nano plastiques - encore plus petits et mobiles - font peser sur la santé, ils pourraient aussi avoir des effets bien plus importants qu’imaginés sur le changement climatique. C’est la conclusion d’un rapport publié mercredi