L’avis n’est que consultatif, mais il va très sûrement influencer la jurisprudence mondiale sur le climat. Mercredi 23 juillet, la Cour internationale de justice (CIJ) a conclu à l’unanimité – chose peu fréquente - que les États manquant à leurs obligations climatiques commettaient un acte "illicite". Elle ouvre ainsi la voie à des "réparations" des pays pollueurs envers les plus affectés. Leslie-Anne Duvic-Paoli, maîtresse de conférences en droit de l’environnement au King’s College de Londres, décrypte les conséquences de cette première interprétation juridique du droit international sur le climat, qui pourrait nourrir une nouvelle vague de procès contre (et entre)