Les étals des libraires sont toujours un bon reflet de l’air du temps. Un baromètre qui, en ce moment, pointe nettement vers la généalogie et la famille. Ses petites et ses grandes histoires, le capital et les valeurs qu’elle nous transmet. Ses secrets aussi, ses drames et ses non-dits, qui passent d’une génération à l’autre (Kolkhoze, d’Emmanuel Carrère ; Mon vrai nom est Elisabeth, d’Adèle Yon ; La maison vide, de Laurent Mauvignier ; In violentia veritas, de Catherine Girard…). Des traumas qui nous toucheraient jusqu’au plus profond de notre être, jusqu’à expliquer nos angoisses, notre mal-être, voire nos maladies.