La Cour des comptes tire la sonnette d’alarme et interpelle l’Etat sur un angle mort du nucléaire. Elle appelle les autorités à identifier rapidement des sites adaptés pour accueillir quelque 280 000 m3 de déchets faiblement radioactifs mais pouvant rester encore actifs pendant 100 000 ans, et pour lesquels aucune solution de stockage n’existe aujourd’hui, selon un rapport diffusé mardi 3 juin. Dans ce document de 107 pages consacré à l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), les magistrats financiers alertent sur le sort incertain de ces déchets dits de "faible activité à vie longue (FAVL)", qui représentent