Le football (Carton jaune), la boxe (Fat City), la gymnastique (La petite communiste qui ne souriait jamais) ou le baseball (Le Meilleur) ont leurs grands romans. Si le tennis a fasciné de nombreux écrivains, à commencer par Marcel Proust, il n’a jamais eu son chef-d’œuvre rien qu’à lui. Dans le bouleversant Le Jardin des Finzi-Contini, de Giorgio Bassani, le court sert de havre à la bourgeoisie juive de Ferrare avant les lois antisémites de Mussolini. Chez Nabokov, il est un prétexte érotique pour décrire la jeunesse insolente de Lolita. Mais de grand roman focalisé sur ce sport, rien.Dans son Eloge