Quelle mouche a bien pu piquer Pedro Sanchez pour que l’Espagne apparaisse comme le mouton noir de l’Otan, au sortir du sommet annuel de l’alliance atlantique, le 25 juin, à La Haye ? Alors que tous ses alliés ont convenu de consacrer 5 % de leur PIB aux dépenses militaires d’ici à 2035, pour faire face aux nouvelles menaces, en particulier celle de la Russie, le dirigeant socialiste a été le seul à s’y opposer et à déclarer que Madrid limiterait le budget de ses armées à 2,1 % du PIB (contre 1,46 % en 2024). Dans le détail, l’Organisation