Ce n’est un secret pour personne, François Bayrou a pour idole historique son compatriote palois Henri IV. Lors de sa nomination en décembre, le Premier ministre a immédiatement cité ce "roi libre", en qui il voit un "grand réconciliateur". Mais après huit mois à Matignon, Bayrou doit se dire que pacifier une guerre des religions est une mince affaire comparée à l’assainissement des finances publiques dans une France post-dissolution. A défaut de pouvoir troquer une messe contre 44 milliards d’euros d’économie, le centriste se réfère de plus en plus à trois figures de gauche comme de droite : Pierre Mendès