Cela faisait près de dix-huit mois que les équipes de Marie-Antoinette Maupertuis, présidente autonomiste de l’Assemblée de Corse, lançaient des invitations auprès de l’exécutif, à Paris, dans le cadre du travail sur les dérives mafieuses de l’île. Peine perdue. Aussi a-t-elle été surprise quand on a lui annoncé, lundi 24 février, l’arrivée du garde des Sceaux trois jours plus tard. Jeudi 27 février, Gérald Darmanin était bien présent en amont de la session de l’Assemblée de Corse consacrée à la lutte contre les dérives mafieuses. Cet invité de dernière minute y a annoncé une "révolution de l’action de l’Etat contre





























