La balafre cisaille le visage par ailleurs rayonnant de Tel-Aviv. En ce mois de juillet ensoleillé, les Israéliens se pressent sur la longue plage de leur capitale économique, entre joggeurs transpirants, footballeurs du dimanche et baigneurs détendus. A quelques mètres de cette carte postale, des immeubles sont coupés en deux, leurs toits effondrés, des appartements soufflés. Le résultat d’une frappe iranienne sur la zone résidentielle de Holon, le 19 juin dernier, pendant la "guerre des douze jours" qui a opposé Israël à l’Iran. "Vous pouvez voir les dégâts qu’un seul missile balistique iranien peut causer à Tel-Aviv, souffle un haut