Taïwan, que Pékin revendique comme l’une de ses provinces, fait face à une pression permanente de la part de la Chine. En plus des incursions quasi quotidiennes d’avions chinois dans sa zone d’identification aérienne ou de bateaux à proximité de ses côtes, l’île, qui mène de facto une politique autonome, est également l’un des pays au monde les plus ciblés par les cyberattaques.De passage à Paris à l’occasion du sommet pour l’IA, Audrey Tang, cyber-ambassadrice itinérante de Taïwan et ancienne ministre du Numérique, est en première ligne de ce conflit hybride. Son expérience sur la façon de lutter contre une