François Bayrou s’est assis, bouillonnant, les mains tremblantes, le corps tassé comme s’il bandait ses muscles, le visage rouge de colère. Les cinq heures trente qui suivirent furent à cette première image : une impasse. Impasse tant les questions du député LF1 Paul Vannier, un des co-rapporteurs, viciées, glaçantes, ont transformé les échanges en un procès au ton inquisitorial d’une rare virulence. Impasse car, tout à sa rage, jamais le Premier ministre François Bayrou n’a su calmer le jeu et profiter de la tribune offerte pour dire sa douleur, sa compassion à l’endroit des enfants victimes, demeurant tout du long