"Cette loi me fait l'effet d'un pistolet chargé déposé sur ma table de nuit, afin que je mette fin à mes jours le jour où je me dirai que je suis un poids trop important pour mes proches ou que la société me dira que je coûte trop cher", a déclaré Edwige Moutou, 44 ans, atteinte de la maladie de Parkinson. "Les critères d'éligibilité sont assez flous, puisque quand on a une maladie incurable et qu'on ressent que sa qualité de vie n'est pas satisfaisante, on est éligible", a expliqué Magali Jeanteur, médecin, à l'origine de ce rassemblement sous le