Il arrive que les événements - et ses Premiers ministres - rappellent douloureusement à Emmanuel Macron que du don d’ubiquité, il reste dépourvu. Il a beau être président, se rêver au four et au moulin, il n’en demeure pas moins humain. Des vies, d’autres vies que la sienne, se déroulent sans lui, et parfois, horreur, des moments politiques essentiels. Ainsi aurait-il sans doute aimé que François Bayrou l’informe lui-même de son tête-à-tête avec Marine Le Pen, sa principale opposante, à un moment significatif. Heureusement que de bonnes âmes ont su faire circuler l’information jusqu’à l’Elysée, permettant au chef de l’Etat