Les crânes de deux hommes du peuple des Samis, minorité autochtone présente en Suède, Finlande et Norvège, ont été réinhumés en Laponie suédoise après avoir été déterrés en 1875 pour être étudiés en biologie raciale. A la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, une partie de la communauté scientifique européenne s’est livrée à des études anthropologiques, notamment en craniologie, visant à comparer les caractéristiques physiques des populations humaines, motivés par les théories raciales alors en vogue, cherchant à établir des hiérarchies entre "races" ou groupes ethniques. C’était aussi bien pratique pour justifier "scientifiquement" la domination née