Patiemment, à coups de milliards de dollars, la Chine tisse sa toile. Elle n’est pas faite en soie d’araignée, plutôt en nickel, cobalt, cuivre ou lithium. Et elle s’étend un peu partout dans le monde. L’an dernier, les investissements chinois dans les mines à l’étranger ont atteint leur niveau le plus élevé depuis plus d’une décennie. D’après les données regroupées par S&P et Mergermarket, dix contrats d’une valeur dépassant les 100 millions de dollars ont été signés en 2024. Une autre étude de l’institut Griffith Asia, basé en Australie, évalue à 21,4 milliards de dollars les engagements pris par Pékin