"Des progrès remarqués et des efforts visibles. Encouragements". Tel est le commentaire qui pourrait figurer sur le bulletin de fin d’année de l’Italie. Longtemps reléguée au rang de "mauvais élève" de la zone euro, la péninsule était habituée aux remontrances de Bruxelles et à la méfiance des marchés. Mais surprise, depuis quelques jours, Rome emprunte, pour la première fois depuis 2005, à des taux d’intérêts inférieurs à ceux de Paris, et ce malgré une dette plus élevée. La France, dont la prime de risque ne cesse de grimper, récolte quant à elle… un avertissement.Lorenzo Codogno connaît mieux que quiconque les