C’est resté l’un des secrets les mieux gardés de l’histoire de l’art : il n’y a pas eu un Vasarely artiste, mais deux. Quand Victor, le père de l’art optique et cinétique célébré à l’international, est entré dans la lumière, Claire, sa femme, a délibérément choisi l’obscurité. Aux yeux de tous, elle est devenue la muse, la gardienne, la compagne tout entière vouée à la promotion de l’œuvre de son mari. Elle a méthodiquement verrouillé l’accès à sa propre production pour endosser le rôle de superviseuse, dans lequel elle a d’ailleurs excellé.Aujourd’hui, trente-cinq ans après sa mort, une rétrospective lui


























