En situation de quasi-monopole du loisir jusqu’au milieu du XXe siècle, le livre est désormais en concurrence avec toute une panoplie de divertissements qui ne cesse de s’élargir au gré des progrès technologiques. Et dans ce marché ultra-concurrentiel de l’attention, qui fait ses choux gras sur le temps de cerveau disponible de chacun, force est de reconnaître que l’objet millénaire n’est pas très compétitif. Le même constat, fait chaque année, depuis trois décennies confirme une tendance de fond : les Français consacrent de moins en moins de temps à la lecture. De livres ! Précisons-le, car comme le relève notre





























