En un message, Bruno Retailleau résume sa délicate équation. Le 25 janvier, le ministre de l’Intérieur réagit sur X (ex-Twitter) au meurtre d’Elias, 14 ans, poignardé pour son portable à Paris. Il se dit "horrifié", adresse ses pensées à la famille de l’adolescent, puis émet un diagnostic. "Refaire de la France un pays où les parents n’ont plus à craindre de voir leur enfant assassiné pour rien sera un chemin long et difficile." Le commentaire, face à l’émotion collective. Une promesse d’action dans la durée, face aux drames du quotidien. Le temps est ici à double tranchant. Le Vendéen travaille