Mes proches le savent et s’en amusent : il m’arrive régulièrement de pester contre le recours abusif aux anglicismes. Au-delà de mon cercle familial, en revanche, ce point de vue ne me vaut pas toujours que des amis. Les plus agressifs me traitent de franchouillard, de ringard, voire de réactionnaire. D’autres, plus subtilement, me rappellent que l’anglais comprend lui-même un nombre considérable de mots d’origines normande et française (Guillaume le Conquérant oblige). Ceux-là ajoutent que les échanges entre idiomes ont toujours existé et en concluent que les emprunts représentent un extraordinaire moyen d’enrichir une langue.VOUS SOUHAITEZ RECEVOIR AUTOMATIQUEMENT CETTE INFOLETTRE






























