En une décennie, ses méthodes implacables l’ont propulsé au panthéon de l’automobile. Coup d’éclat après coup d’éclat, Carlos Tavares s’est hissé à la tête d’un empire, Stellantis. Bouté en 2013 hors du groupe Renault par le trop flamboyant Carlos Ghosn – dont la soif de grandeur s’accommode alors peu des prétentions de son dauphin –, le Portugais remet sur pied en un temps record un Peugeot Citroën moribond. Puis la marque allemande Opel, rachetée à General Motors.Et voilà qu’en 2021, le centralien marie PSA à l’italo-américain Fiat Chrysler. 14 marques – dont beaucoup se ressemblent et plusieurs périclitent –, un