Difficile de mener sa barque, lorsque, pour affronter la tempête, on n’a pas le moindre relevé météorologique et que des trombes d’eau tombent sur le mat. L’analogie est aussi vraie pour les cancers précoces : jusque très récemment, la France ne disposait d’aucun suivi sur le nombre de ces tumeurs malignes qui touchent les moins de 40 ans. Quand ils existaient, les dossiers étaient laissés au fond des tiroirs, faute de centralisation.Les institutions du pays se sont ainsi retrouvées fort dépourvues, lorsque, en 2023, certains scientifiques se sont mis à alerter sur une possible "épidémie" de ces maladies à l’échelle