Un mot aussi essentiel que peu commenté s’est glissé subrepticement dans le communiqué de la France et du Royaume-Uni sur la "coordination" des forces nucléaires française et britannique, prononcé jeudi 10 juillet à Northwood (nord-ouest de Londres) par le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Keir Starmer. Le mot n’apparaît pas chez les ancêtres de ce communiqué baptisé "déclaration de Northwood", qui furent les deux premiers textes à avoir officialisé une coopération franco-britannique aussi poussée et institutionnalisée dans le domaine du nucléaire militaire : il ne figure ni dans la déclaration de Chequers, prononcée le 30 octobre 1995 par