Ces dernières semaines, une nouvelle mode a gagné l’hémicycle : sécher les convocations devant les commissions d’enquête parlementaires. Après l’ancien secrétaire général de la présidence de la République Alexis Kohler, c’était au tour du milliardaire Pierre-Edouard Stérin de refuser de se présenter à l’Assemblée nationale mardi 20 mai pour la deuxième fois. Le principal intéressé s’est défendu sur CNews, affirmant que cette convocation était un "prétexte" pour des députés qui "ont juste envie de faire les marioles devant les caméras". Pour Benjamin Morel, constitutionnaliste et politologue, ces commissions d’enquête sont essentielles à la démocratie : les supprimer ne ferait que