Giorgia Meloni voulait fêter triomphalement ses trois ans au pouvoir, revendiquant l’inédite stabilité politique et le rare sérieux budgétaire de l’Italie. Au lieu de cela, elle doit affronter une réelle adversité dans un domaine sur lequel elle a en grande partie bâti sa popularité et sa crédibilité : la politique internationale. La voilà rattrapée par le conflit israélo-palestinien, qui constitue son premier écueil depuis son arrivée au Palazzo Chigi. La présidente du Conseil se trouve en effet entre l’enclume de son alliance stratégique avec Israël et l’enclume d’une opinion publique de plus en plus indignée par la violence de l’offensive
